OL-PSG, arbitrage : les Lyonnais en ont gros sur le cœur !

Par Dahbia Hattabi - Constant Wicherek
3 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

Mercredi soir, l’Olympique Lyonnais s’est lourdement incliné 5 à 1 en demi-finale de la Coupe de France. Au-delà de la défaite, les Gones n'ont pas digéré l'arbitrage.

À la fin, il n'en restera qu'un ! Mercredi soir au Groupama Stadium, l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain se sont retrouvés en demi-finale de la Coupe de France. Une affiche de gala entre deux clubs français qui étaient les seuls à être encore en lice sur les quatre tableaux. En effet, outre la Ligue 1 Conforama, les Gones et les Parisiens sont qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue. Ils croiseront le fer le 4 avril prochain. En Ligue des Champions, les Franciliens comme les Rhodaniens en sont au stade des huitièmes de finale. Il restait donc à se départager en Coupe de France. Et ce sont les Parisiens qui se sont octroyés le ticket pour la finale. Pourtant, pendant longtemps, les Gones ont tenu la dragée haute aux coéquipiers de Kylian Mbappé.

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Mais le tournant du match a été la main de Marçal dans la surface, qui a entraîné un pénalty derrière. Le Brésilien a également été expulsé, car il s'agissait de son deuxième carton jaune de la rencontre. Une double peine qui a pratiquement condamné Lyon, qui a encaissé plusieurs buts par la suite et qui s'est finalement incliné 5 à 1. Du côté de Lyon, certaines décisions arbitrales n'ont pas été du tout appréciées. Juninho, présent en tribunes de presse, aurait eu de vifs échanges avec une partie du staff parisien présent. Le directeur technique a ensuite claqué violemment une porte au moment d'aller rejoindre les joueurs au vestiaire après la rencontre. Rudi Garcia, lui, a écopé d'un carton jaune. Puis il s'est ensuite calmé par la suite avant d'aller se présenter face aux médias en conférence de presse. Le technicien français a préféré botter en touche au moment de parler de l'arbitrage, ce qu'il fait pratiquement tout le temps depuis son arrivée sur le banc de l'OL en octobre dernier.

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Les Gones ne digèrent pas l'arbitrage

« Je ne pense rien. Je préfère ne rien dire sur les décisions. Il y a des moments où il faut regarder ce qui a été fait de bien. Ensuite, quand on est à dix contre onze contre une telle équipe, il n'y a plus de match. Donc voilà c'est le football. Parfois, les événements vous sont contraires. Ça s'est joué à des détails et les détails ne nous ont pas été favorables, on va dire ça comme ça (...) Je n'ai rien à dire là-dessus. Vous saurez écrire justement et objectivement les choses. Moi, je préfère souligner combien mon équipe a été très bonne sur le plan tactique, sur le plan technique et dieu sait quand on a été en infériorité numérique, ça devenait dur car ils ont eu une journée de récupération en plus, car ils n'ont pas joué en semaine quand nous jouait un match coûteux en énergie et mentalement face à la Juventus en Ligue des Champions. À onze contre onze, on a montré qu'on aurait pu se qualifier. À dix contre onze, contre une telle équipe, ça devient mission impossible. »

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Seul joueur de l'Olympique Lyonnais à s'être présenté en zone mixte après cette défaite et cette élimination, Anthony Lopes n'a pas caché que l'expulsion avait été le tournant de la rencontre. Le portier, dont le visage fermé traduisait sa colère, n'a pourtant pas souhaité trop en dire. «À dix contre onze, c'est devenu très compliqué face à une équipe comme Paris. À 2-1, on espérait toujours. De toute façon, quand on est compétiteur, on souhaite revenir à la marque. Malheureusement, on a pris ce troisième but peu de temps après et c'est devenu mission impossible (...) Non, je ne pense pas que ça ait cassé la dynamique actuelle. Tout le monde avait la tête haute et était un peu remonté. On est regonflé à bloc. C'est difficile de sortir de cette manière-là». Touché, mais pas coulé, l'OL espère bien rebondir dès dimanche face au LOSC, lors d'un match capital dans la course au podium.

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