Atlético de Madrid : les terribles confidences d'Antoine Griezmann

Par Maxime Barbaud
2 min.
Antoine Griezmann sur le banc @Maxppp

Eliminé de toutes compétitions européennes avec l'Atlético de Madrid, Antoine Griezmann reconnaît qu'il traverse un mauvais moment.

Les temps sont durs pour l'Atlético de Madrid. Sorti de la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions dès la 5e journée de la phase de groupes, puis éliminé finalement de toutes compétitions européennes malgré une poule franchement dans ses cordes (Club Bruges, Bayer et Porto), le club de la capitale espagnole passera l'hiver et le printemps à jouer les compétitions domestiques. Et rien d'autre ! La pilule est difficile à avaler pour Antoine Griezmann.

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Le petit prince en a fini avec ses déboires sur sa situation personnelle. L'Atlético s'est mis d'accord avec le Barça pour revoir la clause du Français et peut désormais lui faire une totale confiance. L'attaquant retrouve des couleurs, en témoignent ses 5 buts et 4 passes décisives depuis le début de la saison, lui qui a joué la moitié des matchs en entrant à l'heure de jeu. Désormais, le problème est collectif et plus seulement personnel, comme il le rappelle dans une chronique tenue dans Sport ce matin.

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Une référence à ses propos sur Messi et Ronaldo

«Cher journal. Ça a été une semaine difficile à Atleti, je ne vais pas le nier. Des fins de matchs extrêmes qui vont toujours dans l'autre sens, une défense qui prend l'eau, une élimination des compétitions européennes... C'est clair pour moi que cette année, je n'allais pas m'asseoir à la table de Messi (en Ligue des champions), mais ça n'allait pas non plus être possible d'être à celle de Cristiano (en Ligue Europa) », philosophe le Français dans cette sorte de journal intime, en référence directe aux propos qu'il avait pu tenir il y a quelques années.

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Il poursuit en assurant son plein soutien à son entraîneur. «C'est dommage, même s'il faut rester fidèle à la philosophie du Cholo. Je le serai toujours. Je lui en dois une : sans Simeone, en ce moment je ne sais pas où j'en serais... Eh bien, oui, probablement sur le banc. Alors n'oublions pas : match par match, combat pendant 90 minutes (ou 100, dans notre cas). C'est ce dernier qui m'a le plus surpris ces dernières semaines. J'avais oublié combien de temps duraient les réunions. »

Même si les séances vidéos et d'avant-match ne semblent pas être à son goût, Griezmann promet de se battre jusqu'au bout pour redresser la barre. «Ne vous méprenez pas, je suis plus engagé que jamais envers l'équipe. Regardez ce que j'ai dit après avoir perdu contre Porto : "Ici, il faut se battre et travailler. Sinon, dehors." Cela peut sembler dur, mais je sais de quoi je parle. C'est ce que j'ai appris à Barcelone. Les choses se gâtent, oui. Et dans quelques semaines, nous serons en mode Monde.» Avant de penser au Qatar, l'attaquant a bien l'intention de relever son club.

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