Espagne : la sensation Nico Williams

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Nico Williams lors de son début en sélection face à la Suisse @Maxppp

Du haut de ses 20 ans, Nico Williams a été une des rares satisfactions de cette trêve internationale côté espagnol.

Drôle de trêve pour l'Espagne. Après une liste de Luis Enrique très contestée par les fans et les médias, puis une défaite face à la Suisse avec un contenu très médiocre, la Roja a finalement réussi à battre le Portugal mardi soir, obtenant son ticket pour le Final Four de la Ligue des Nations. Après une première période plutôt mauvaise, les Espagnols ont pris l'ascendant en deuxième période, notamment grâce aux changements opérés par le sélectionneur, et ont finalement battu leurs voisins grâce à une réalisation de Morata en toute fin de match.

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L'attaquant de l'Atlético de Madrid a été servi, de la tête, par Nico Williams. La sensation de la trêve de l'autre côté des Pyrénées. Entré en jeu face à la Nati puis face à la Seleçao, la pépite de l'Athletic a complètement changé le visage de son équipe, apportant énormément de folie et de percussion dans les derniers mètres. De la dynamite pour Luis Enrique en somme, confirmant les très bonnes sensations laissées avec Bilbao, surtout depuis le début de saison sous les ordres d'Ernesto Valverde. Indiscutable en terres basques, le joueur que nous vous avions présenté dans la liste des jeunes à suivre en Liga est un ailier droit redoutable, aussi technique et adroit avec le ballon que rapide, courageux et créatif.

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La place au Mondial gagnée sur ces deux matchs ?

Il n'en fallait pas plus pour que toute l'Espagne s'enflamme. « Deux petits moments ont suffi pour que Nico Williams gagne son billet pour le Mondial. Son apparition fulgurante et décisive face au Portugal met le sélectionneur Luis Enrique dans l'obligation de le convoquer pour le Qatar », peut-on lire dans AS. Le Basque, que la sélection ghanéenne (son pays d'origine) convoite encore, a frappé un grand coup et, avec la méforme de joueurs comme Ferran Torres et le peu de temps de jeu d'autres comme Ansu Fati et Pablo Sarabia, peut prétendre à une place importante avec l'Espagne.

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Déjà meilleur que son grand frère Iñaki, avec qui il évolue en club mais qui a choisi les Black Stars, sa marge de progression semble énorme. Bien entouré en club, avec d'autres joueurs qui peuvent prétendre à une place en sélection comme Oihan Sancet notamment, il est dans un contexte idéal pour continuer d'évoluer. « Peu à peu, je grandis en tant que joueur et en tant que personne. Le coach m'a dit d'être courageux, que je joue le un contre un. Le Mondial ? Le coach décidera », confiait-il à la fin du match. Une chose est sûre : avec Pedri, Gavi, Pino et maintenant Williams, entre autres, l'avenir de la Roja est pour le moins prometteur.

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