Amine Harit raconte son accident mortel

Par Victor Weulersse
2 min.

L'été dernier, dans la nuit du 29 et 30 juin 2018, Amine Harit était impliqué dans un accident de voiture mortel, lorsqu'il a percuté un piéton qui traversait la chaussée, à Marrakech. Très marqué par cet évènement, le milieu marocain est revenu sur cet accident, dans un entretien accordé à L'Équipe : «Il y a eu des aléas de la vie qui font que cette saison a été plus compliquée pour moi. Et cet accident, un drame difficile à oublier. On allait manger avec mon petit frère aux alentours de 22 heures. Je ne roulais pas à une allure exceptionnelle mais je devais être à 10 ou 15 km/h au-dessus de la limite (elle est de 60 km/h au Maroc, ndlr). Il y a cette personne qui traverse. Et le choc. Je me suis garé un peu plus loin, à 100 ou 150 mètres de l'accident, parce que j'ai eu du mal à réaliser. C'est très compliqué de le faire dans l’instant. Et j'ai attendu l'arrivée de la police, en état de choc, le pire moment de ma vie.»

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«C'était le début d'une période très compliquée, a poursuivi le joueur de Schalke 04, qui a écopé de quatre mois de prison avec sursis pour ce délit (+ 780 € d'amende) et s'est vu suspendre son permis de conduire pendant huit mois. J'ai beaucoup pensé à cette personne. Il faut comprendre que, malheureusement, des accidents comme ça arrivent tous les jours. Mes parents sont d'abord allés voir la famille du défunt, moi je n'étais pas bien du tout donc je leur ai parlé au téléphone. Je me suis senti un petit peu mieux une fois que j'ai parlé à la maman, à la famille, c'est ça qui me pesait le plus. Ils m'ont dit qu'ils ne m'en voulaient pas, je leur suis vraiment reconnaissant.»

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