La réponse forte de Vincent Labrune sur la violence dans les stades

Par Hugo Chirossel
1 min.
Vincent Labrune, le président de la LFP @Maxppp

Vincent Labrune était présent devant le Sénat et la commission de la culture, de l’éducation et de la communication ce mercredi. Plusieurs points ont été abordés, notamment l’avenir du championnat de France, mais également les nombreux incidents qui ont eu lieu depuis le début de la saison. Le président de la LFP a souligné le pouvoir limité de la Ligue et a remis la faute sur une société sous tension depuis le début de la crise sanitaire.

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«Quand vous dites que vous n’avez pas le souvenir d’avoir vu des événements aussi graves, si, il y a eu des événements bien plus graves. Pour rappel, il y a eu des morts autour des stades il y a une quinzaine d’années. Le stade de foot est le reflet de l'état de la société. La société française en crise sanitaire est malade, elle est inquiète, angoissée, se divise et est un peu folle. Le football français n’est pas responsable de la folie des gens. Peut-on pendre des mesures plus fortes ? Je vous entends. Est-ce que la commission de discipline a pris une décision de référence sur le match Nice-OM ? Je n’en sais rien, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, paradoxalement puisque nous avons un arsenal de sanctions très limité. On agit, mais il ne faut pas se tromper. On a un arsenal de sanctions qui n’est que sportif alors qu’on a des problèmes de violences individuelles. La commission de discipline ne peut pas régler toute seule, loin de là, les problèmes de sécurité dans les stades.»

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