Incidents OL-OM : la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes rejette la faute sur la LFP

Par Josué Cassé
1 min.
Dimitri Payet victime d'un jet de projectile. @Maxppp

À qui la faute après les incidents survenus lors de l'Olympico le 21 novembre dernier ? Sans jeu de mots, cette question est un véritable casse-tête. Dès la quatrième minute de jeu lors du choc de la 14e journée entre l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille au Groupama Stadium, Dimitri Payet recevait une bouteille en pleine tête et la rencontre était finalement arrêtée après plus de deux heures de tergiversations et de discussions entre les deux clubs, la Ligue de football professionnel (LFP), la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) et la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes. Mais selon les informations révélées, ce lundi, par RMC Sport, les deux dernières parties citées précédemment rejettent la faute sur la LFP. Ainsi, via un rapport adressé à la Ligue, la DDSP souligne l'attitude hésitante de Ruddy Buquet, l'arbitre de la rencontre, concernant la reprise du match dès le début de la réunion de crise.

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Elle ajoute aussi que plusieurs membres de la Ligue privilégiaient une reprise. Par ailleurs, la préfecture précise avoir demandé si toutes les conditions nécessaires étaient présentes pour reprendre cette partie avec l'assurance de la protection des joueurs. Chose sur laquelle, l'arbitre et les représentaient de la LFP auraient donné un avis favorable estimant que les conditions étaient «satisfaisantes». Enfin, dans ce rapport, la DDSP fait part de son étonnement sur un retournement de situation. En effet, elle précise qu'à 21h35, l'arbitre a pris la décision «d'annoncer aux personnes présentes une reprise du match à 21h50 après cinq minutes d'échauffement» mais qu'à 22h30 tout a finalement basculé avec l'annonce de l'arrêt définitif du match : «nous nous sommes étonnés de ce revirement, l'arbitre semblait gêné et avait du mal à croiser nos regards», ajoute ainsi le préfet de région prenant finalement acte de la décision.

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