Juventus : ça commence à faire beaucoup pour Massimiliano Allegri

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Álvaro Morata face à Mike Maignan @Maxppp

Tenus en échec par l'AC Milan (1-1), les Bianconeri sont 18es du classement. La mission est plus difficile que prévu pour Massimiliano Allegri.

Le 13 septembre dernier, juste avant l’entrée en lice de la Juventus en Ligue des Champions, nous vous faisons un état des lieux alarmant chez la Vieille Dame. Le lendemain, les Bianconeri s’imposaient 3-0 contre Malmö et l’espoir d’un sursaut d’orgueil s’était propagé dans les hauteurs du Piémont. Cinq jours plus tard, patatras. Tenue en échec chez elle par l’AC Milan (1-1), la Juventus s’est une nouvelle fois réveillée ce matin avec la gueule de bois.

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Car il faut se pincer pour le croire. Après quatre matches de championnat, les hommes de Massimiliano Allegri sont dix-huitièmes du classement de Serie A avec seulement deux points sur douze au compteur ! Selon Opta, c’est la quatrième fois de son histoire (après les exercices 1942/43, 1955/56 et 1961/62) que la formation piémontaise ne remporte aucun de ses quatre premiers matches de la saison. Un constat saisissant qui met Allegri un peu plus sur le gril. Revenu en sauveur de la nation après le pari raté Andrea Pirlo, le coach aux cinq Scudetti glanés avec la Juve fait même moins bien que ses prédécesseurs. Mais après la rencontre, le coach turinois n’a pas caché sa colère et s’en est pris au comportement de ses ouailles qu’il a jugées trop dociles en fin de match, alors que la Juve menait au score.

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« Je suis assez en colère contre ce qui s'est passé ce soir. L'équipe a réalisé une bonne première période en concédant un seul tir à Milan. En seconde période, on risquait même de perdre après le 1-1. Jusqu'à l'égalisation, le jeu était sous contrôle total. Nous avons perdu cette concentration et cette détermination. Sur le corner du but, nous étions trop suffisants dans la phase défensive. Quand on arrive à certains moments du match, il ne faut pas, sous aucun prétexte, que les adversaires puissent marquer et nous devons nous améliorer malgré le très bon pas en avant. Ce match ne change pas mon avis sur les forces de la Juve. La seule chose qui doit être apprise rapidement, c'est que dans les derniers instants de ces matches, vous devez être méchants, cela fait partie de l’apprentissage chez certains joueurs. »

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Allegri plaide coupable mais…

Cependant, Allegri a quand même reconnu qu’il avait ses torts. En clair, alors que son équipe était devant au tableau d’affichage, l’Italien regrette d’avoir fait des changements offensifs avec Moise Kean (66e), Federico Chiesa (72e), entrés juste avant le but égalisateur d’Ante Rebic (76e). « Disons que c’est ma responsabilité sur les changements, je me suis trompé. À ce moment du match, j’aurais dû mettre des joueurs plus défensifs. » Touché, Allegri n’est cependant pas coulé. Malgré les huit points de retard de son équipe sur le leader intériste, le coach de la Juve croit toujours au Scudetto.

« C’était un match important, il était important de gagner et de faire un résultat positif. J'ai dit que c'était plus important pour Milan car en cas de victoire ils nous auraient éloignés, non pas définitivement, mais pas mal dans la lutte pour le Scudetto. Ce match nul laisse l’écart avec eux inchangé et nous avons encore la possibilité de remonter. Mais ça passe par ces fameuses 15 dernière minutes où il faut comprendre que gagner des matchs est une affaire, ici on joue pour gagner les championnats et pour gagner les championnats ce genre de match ne doit pas se terminer par un match nul. » À bon entendeur.

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