France-Turquie : match à haute tension
Ce lundi, la France accueille la Turquie au Stade de France pour une rencontre de qualifications à l'Euro 2020. Cette rencontre s'annonce très tendue.
Ce lundi, l'équipe de France jouera une bonne partie de sa qualification pour le prochain Euro 2020. En effet, si les Bleus de Didier Deschamps battent la Turquie au Stade de France (rencontre bien évidemment à suivre en direct sur notre live commenté), les champions du Monde seront qualifiés pour la prochaine compétition continentale. Sauf que cette confrontation alarme les autorités et elle est classée à haut risque de débordements.
En effet, le contexte géopolitique est déjà chargé et le Président de la République, Emmanuel Macron, a demandé à son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, de stopper son offensive en Turquie. Ce qui ne doit probablement pas ravir les fans turcs. Lors de la rencontre aller déjà, l'hymne français avait été copieusement sifflé et c'est peu dire que les deux nations ne vivent pas, en ce moment, d'amour et d'eau fraîche. Le dispositif de sécurité sera grand avec 600 policiers et 1400 stadiers (au lieu de 1100) selon Le Parisien.
« L’ambiance peut être tendue »
Le précédent de 2009 invite forcément à la prudence puisque le match a été interrompu pendant cinq bonnes minutes quand des projectiles et des fumigènes tombaient sur la pelouse de Gerland. Enfin, il existe un réel doute sur le nombre de supporters turcs qui seront présents dans les travées de l'enceinte dionysienne. Officiellement, ils seront 3800, mais il se pourrait que le nombre se porte à 25000 fans. Ce qui serait plus compliqué à gérer bien évidemment.
De son côté, Noël Le Graët, le président de la Fédération française de Football (FFF) a reçu l'ambassadeur turc. « J’ai reçu l’ambassadeur de Turquie pour qu’il prenne contact avec ses groupes de supporters et qu’ils aient leur propre sécurité. On est en contact avec le ministère de l’Intérieur, car il y aura beaucoup de Turcs. Certains font le déplacement, d’autres vivent en France ou en Europe, et tous ne partagent pas la même vision politique. Il peut y avoir des réactions, l’ambiance peut être tendue », a admis le patron du foot français au Journal du Dimanche. Ambiance.
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