OL : Anthony Lopes très touché après les incidents à Marseille

Par Mathieu Rault
2 min.
Anthony Lopes à l'entraînement avec l'OL @Maxppp

Interrogé par Barth Ruzza et des supporters dans l'émission OL Night System, sur OLTV, Anthony Lopes a été invité à évoquer son caractère impulsif et à se remémorer les incidents survenus en marge de la rencontre opposant l'Olympique de Marseille à l'Olympique Lyonnais, le 18 Mars 2018 (3-2). Ce dernier avait notamment assené une claque à membre du staff olympien lors d’une échauffourée. Visiblement ému, le gardien de 29 ans a raconté les instants qui ont suivi ce geste. «Le plus difficile c’était après Marseille. Parce que tu joues un dimanche soir à 21h et le lundi matin tu prends l’avion à 7h du matin pour aller en sélection. Tu passes une semaine loin des tiens, sans soutien physique. Tu ne peux pas voir leurs visages, touchés, marqués. Ça a été très compliqué après Marseille. J’avais joué le match contre les Pays-Bas de Memphis (Depay) et Kenny (Tete) à Genève et Greg (Coupet) et Bruno (Génésio) étaient venus me chercher. On a passé une heure et demie à discuter (...) ils m’ont permis de relever la tête et de vite passer à autre chose et de me reconcentrer sur le football, parce qu’on avait besoin de moi et que j’avais pas le droit, de par ma place au club, de flancher.» a-t-il d’abord expliqué, avant de faire son mea culpa.

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«Je m’en suis voulu pour ma famille. C’est tout. Parce que ça leur a fait énormément de mal. Après, voilà, il y a des choses qui se passent. Bien sûr, les images qu’ils passent, c’est quand on voit un gant bien fluo qui passe au-dessus de tout le monde et qui fait ce qu’il a fait (frapper un membre du staff de l’Olympique de Marseille, ndlr), bien sûr. Après, peu de personnes savent ce qu’il s’est passé, mais le grand fait marquant a été ce gant fluo... Autour d’un joueur, il y a des familles, des amis, des enfants, plein de monde. Les familles seront touchées et c’est ce qui touchera le joueur. Et la plupart du temps, tu plonges. Tu vois tes proches dans un état de tristesse et c’est là que ça te touche et que tu peux avoir un peu nervosité, de haine. On est comme tout le monde. Il y a des limites à ne pas franchir.»

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