Juventus Turin : Maurizio Sarri en pleine tempête

Ce dimanche, en fin d'après-midi, la Juventus Turin avait rendez-vous en finale de la Supercoupe d'Italie avec la Lazio Rome. Les Turinois se sont inclinés sur le score de trois buts à un, laissant échapper un titre à une surprenante formation laziale. Alors forcément, au-delà des Alpes, en ce lundi matin, on ne parle que de cela et on insiste sur le fait que ce soit une anomalie que le titre se soit envolé pour la Vieille Dame. « Nous sommes arrivés à ce match à court d'énergies physiques et mentales », a expliqué Maurizio Sarri à la fin de la rencontre.

Arrivé cet été après une pige à Chelsea, l'ancien du Napoli n'est pas vraiment épargné par les critiques. À deux journées du terme de la première partie de saison, les Bianconeri ne sont que deuxièmes derrière la formidable Inter de Romelu Lukaku et d'Antonio Conte. Ce qui est remis en cause, c'est surtout le caractère très poussif de cette formation turinoise, qui a beaucoup de mal cette saison à marquer beaucoup de buts et à développer du jeu.

Sarri va devoir réagir

« Le désert de la Juve, Sarri en pleine tempête », titre même le Quotidiano Sportivo ce lundi matin. Si Simone Inzaghi, qui a battu deux fois la Juventus de Sarri cette saison, est portée aux nues, l'entraîneur des Juventini, lui, est mis en garde par une partie de la presse transalpine. « Inzaghi signe un chef-d'oeuvre, mais Maurizio Sarri va devoir bien réfléchir à la fragilité de son équipe dans les deux surfaces », lâche le directeur de Tuttosport, Xavier Jacobelli.

Pour l'instant, rien n'est terminé pour la Juve puisque cette dernière est toujours en couse pour le titre en Serie A et est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, au cours desquelles elle affrontera l'Olympique Lyonnais en février et en mars. Pourtant, elle n'a jamais vraiment été contestée à ce point, même lorsque le plus proche poursuivant était le Naples de... Maurizio Sarri. Il faudra à ce dernier remettre les pendules à l'heure en seconde partie de saison pour qu'enfin il soit reconnu comme l'entraîneur qu'il fallait à la Juventus.