Mais que fait Manchester City avec Julian Alvarez ?

Par Aurélien Léger-Moëc
1 min.
Julian Alvarez trouve le temps long à Manchester City @Maxppp

Julian Alvarez est revenu de la Coupe du Monde auréolé du titre suprême et d’un statut de titulaire avec l’Argentine. Mais à Manchester City, les choses ne s’améliorent pas pour lui.

Etre champion du monde change une vie. Mais pas forcément sa condition en club. Et cela, Julian Alvarez le découvre actuellement du côté de Manchester City. L’attaquant argentin, arrivé l’été dernier en Angleterre en provenance de River Plate, a changé de statut aux yeux des observateurs depuis la Coupe du Monde. Une Coupe du Monde qui l’a consacré comme l’un des éléments moteurs de la sélection argentine.

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Pourtant, Julian Alvarez avait débuté dans la peau d’un remplaçant, derrière Lautaro Martinez dans la hiérarchie établie par le sélectionneur Lionel Scaloni. Mais les difficultés de l’Argentine durant la phase de poules et les entrées convaincantes d’Alvarez ont changé la donne, le joueur devenant finalement le complément idéal de Messi, aussi grâce à ses courses incessantes et son pressing infernal.

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Laissé sur le banc contre Leipzig

Tout cela, Pep Guardiola l’a forcément vu, mais cela n’a pas changé grand-chose à son management. Et aujourd’hui, la presse européenne s’étonne du peu de temps de jeu accordé à Julian Alvarez depuis son retour du Mondial. Quatre titularisations et cinq entrées en jeu (pour deux buts inscrits) sur un total de 15 rencontres, rien d’affriolant. Pire, mercredi soir contre le RB Leipzig, il est resté scotché sur le banc, Guardiola décidant de ne faire aucun changement.

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Cette décision a d’ailleurs fait jaser en Angleterre, mais plus quant au traitement réservé à Phil Foden, l’international anglais laissé lui aussi sur le banc. Guardiola a-t-il un problème avec Alvarez ? Il a peut-être d’autres chats à fouetter pour l’instant, avec l’intégration d’Haaland à améliorer pour que le jeu des siens soit encore plus fluide. En attendant, Alvarez ronge son frein, et doit repenser avec nostalgie à la Coupe du Monde.

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