Bayern Munich : Michaël Cuisance dévoile ses plans malgré son calvaire

Transféré du Borussia Mönchengladbach au Bayern Munich pour 12 millions d'euros en 2019, Michaël Cuisance (22 ans) pensait voir sa carrière décoller en Bavière. Mais chez l’ogre munichois, le milieu de terrain français a rarement eu sa chance. Prêté à l’Olympique de Marseille un an après son arrivée au Bayern (2020/2021), Cuisance est revenu à Munich cette saison.

Un choix pas vraiment payant puisqu’il ne compte que deux matches au compteur : la rencontre de Coupe d’Allemagne face au Bremer SV (25 août) et celle de Bundesliga face à Stuttgart (14 décembre). Et puis c’est tout. De quoi relancer l’hypothèse d’un départ cet hiver, d’autant que nous vous avons révélé que le Bayern a reçu trois offres pour son joueur. En attendant de voir de quoi son futur sera fait, l’intéressé s’est confié à Bild.

Cuisance pense avoir le niveau pour jouer au Bayern

L’occasion pour lui d’affirmer qu’il sera bien présent à la reprise de l’entraînement. « Pourquoi je ne reviendrais pas ? Le mercato s'ouvre le 1er janvier, nous commençons l'entraînement le 2 janvier. Nous allons nous asseoir et parler de la situation. Dans ma situation, je veux plus de missions, de minutes », a-t-il déclaré, avant d’annoncer, face aux critiques, qu’il avait le niveau pour être un joueur du Bayern Munich.

« Bien sûr ! J'ai ce qu'il faut pour jouer régulièrement pour un club comme le Bayern. Je suis convaincu de ça. Mais j'ai rarement eu l'occasion de le faire. Sous Hansi Flick seulement en fin de saison, avec Julian Nagelsmann principalement en préparation. J'ai joué à un jeu où je ne faisais pas de mon mieux. C'était ça. Je montre aux entraîneurs ce que je peux faire chaque jour. Mais je ne peux pas lui en vouloir : on a fait une super première partie de saison ! »

Sûr de ses forces, Cuisance ne regrette donc pas d’avoir rejoint une telle armada aussi jeune. Mieux : il est persuadé qu’il finira par avoir un temps de jeu conséquent. « Non, je n'ai aucun regret. (…) Ce qui est dit ou écrit en public est pour moi secondaire. Et j'ai confiance en mes forces. Ce n'est pas facile, mais je connais cette situation depuis longtemps. Je dois rester fort dans ma tête, alors j'en suis sûr : j'aurai mes minutes de jeu. » C’est dit !