OM : Cédric Bakambu à la vitesse de l'éclair

Par Constant Wicherek
2 min.
Cedric Bakambu célèbre son deuxième but avec l'OM, contre Metz @Maxppp

Cédric Bakambu continue de progresser en temps de jeu depuis son arrivée à l'OM. Il a même déjà marqué deux buts et a beaucoup aidé Milik contre Angers. Une adaptation express et un recrutement hivernal plus que le bienvenu.

Cedric Bakambu est arrivé à l'Olympique de Marseille cet hiver, libre de tout contrat depuis son départ de Chine, six mois plus tôt. Forcément, les premiers doutes ont pointé le point de leur nez. Il était cramé. Après quatre ans en Asie, quel est son niveau ? On entendait à peu près tout et on savait bien qu'il lui faudrait du temps.

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Mais le temps n'a pas le temps pour le temps. Qualifié une semaine après sa signature, il n'a eu besoin que de quelques minutes pour trouver le chemin des filets après être entré en cours de jeu contre Lens. Face à Metz, voici une semaine, c'est lui qui a ouvert le score. Déjà deux réalisations, ce n'est clairement pas mal.

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« Je peux faire plus, je vais tout faire pour »

On était donc très content de le voir se présenter en conférence de presse d'avant-match contre Clermont, qui aura lieu ce dimanche. Même s'il s'attendait à un vestiaire bien plus compliqué que ce qu'il a découvert, il ne s'attendait pas à avoir autant de temps de jeu : « je ne m'attendais pas à jouer autant aussi rapidement. Toutes les minutes sont bonnes à prendre. J'essaye de maximiser les minutes. Le plus important est de me remettre en forme. J'ai la chance d'avoir du temps de jeu ».

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Il l'a expliqué et réexpliqué, il s'est entretenu avec un coach physique pendant qu'il était sans contrat et il a évolué avec la RDC en novembre. Pourtant, rien n'est simple. « Ce n'est pas facile, mais je l'avais dit. Je suis un compétiteur. Je m'entretenais physiquement et c'est ce qui m'a permis de me réadapter au niveau de la Ligue 1. Je peux faire plus, je vais tout faire pour, mais j'ai confiance en moi », a-t-il poursuivi, ajoutant que le fait de marquer l'aidait beaucoup.

Mais quand est-ce que nous pourrons voir le vrai Bakagoal, son surnom à Kinshasa ? « L'estimer (le temps qu'il mettra à retrouver son meilleur niveau, ndlr) ? Je ne sais pas, aucune idée, c'est le corps. Ce n'est pas une machine, il faut faire avec. Avant la fin de la saison, je pense que j'aurais retrouvé mon niveau maximum* », a-t-il avoué. Mais comme jouer l'aide et qu'il est plutôt en verve dans sa finition, il pourrait encore accélérer le processus, ce dimanche soir, contre le club auvergnat.

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