Dembélé, Hakimi… le PSG a vécu une soirée cauchemardesque
Incertain ces derniers jours, Ousmane Dembélé a finalement débuté le choc de cette 4e journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions face au Bayern Munich (1-2). Oui mais voilà, après 25 petites minutes de jeu, le Ballon d’Or a une nouvelle fois dû jeter l’éponge. Fauché par Luis Diaz et sorti sur blessure juste avant la pause, Achraf Hakimi devrait lui aussi manquer plusieurs semaines de compétition. Une soirée à oublier pour les champions d’Europe en titre…
«Il va jouer, mais je ne sais pas combien de minutes». Voici ce que déclarait Luis Enrique, quelques heures, avant le choc européen tant attendu entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich, co-leaders de la phase de ligue de la Ligue des Champions après trois journées. La réponse est désormais connue : 25 minutes. Aligné d’entrée de jeu, à la surprise générale, par son entraîneur, le Ballon d’Or 2025 n’aura finalement pas attendu longtemps avant de rechuter. Rarement trouvé par ses coéquipiers en début de rencontre - conséquence directe de la domination outrageuse des Bavarois - l’ancien Barcelonais a, certes, pensé égaliser mais Maurizio Mariani, après consultation de la VAR, annulait finalement son but pour une position de hors-jeu (22e).
La gestion de Luis Enrique discutée
Dans la foulée, le natif de Vernon était contraint de céder sa place. Encore trop juste, Dembouz cédait ainsi sa place à Kang-In Lee mais le cauchemar francilien, lui, se poursuivait. Dominés dans les duels, incapables de rivaliser tactiquement et débordés sur chaque offensive munichoise, les Rouge et Bleu cédaient, une nouvelle fois, après une terrible bévue de Marquinhos. Auteur d’un doublé (4e, 32e), Luis Diaz se muait, un peu plus, en bourreau du PSG en commettant un tacle assassin sur Achraf Hakimi (45+4e). En larmes et remplacé par Senny Mayulu, le latéral droit marocain - voyant certainement la CAN s’envoler - rentrait directement au vestiaire, tout comme l’attaquant colombien du Rekordmeister, logiquement sanctionné d’un carton rouge après vérification de la VAR.
En seconde période, les champions d’Europe en titre profitaient certes de leur supériorité numérique pour retrouver leur habituelle maîtrise, mais si Joao Neves réduisait l’écart d’une volée autoritaire du droit, le PSG ne parvenait finalement jamais à faire son retard. Oui mais voilà, plus que cette défaite (1-2) - la première de la saison sur la scène européenne - ce sont bien les choix effectués par Luis Enrique ce mardi soir qui ont rapidement animé les débats. Comment le technicien espagnol, qui assurait pourtant ne jamais prendre de risques avec ses joueurs, a-t-il pu lancer Ousmane Dembélé , qui s’était plaint d’une gêne à l’ischio-jambier droit après Nice, dès le coup d’envoi ? «Il faut attendre demain (mercredi) pour voir les examens», préférait répondre le coach de 55 ans, assurant que la blessure de son protégé (mollet) «n’a rien à voir avec les dernières blessures».
Le PSG croise les doigts pour Hakimi et Dembélé
«Hakimi, c’est le foot, c’est un sport de contact. C’est compliqué pour les joueurs», ajoutait également l’Asturien. De passage en zone mixte, Khvitcha Kvaratskhelia et Bradley Barcola affichaient, eux-aussi, leur inquiétude. «C’est compliqué quand on perd ce genre de joueurs. Ils sont très importants pour nous, vous le savez, mais c’est le football. Il faut espérer qu’ils se remettront vite, et qu’ils reviendront encore plus forts», concédait le Géorgien. «C’est très embêtant. Je n’ai pas pu les croiser. Je ne sais pas si c’est si grave que ça. J’espère en tout cas que ça ne l’est pas et qu’on pourra compter sur eux rapidement», ajoutait de son côté l’ancien Lyonnais.
Classement live
Aperçu dans les escaliers menant au parking du Parc des Princes, béquilles sous les bras et botte de protection au pied gauche, Achraf Hakimi, qui fêtait ses 27 ans ce mardi et qui pourrait manquer 3 à 5 semaines de compétition selon les premières informations, va désormais devoir croiser les doigts, attendre les examens de ce mercredi et espérer recevoir une bonne nouvelle, qui plus est à moins de sept semaines avant le début de la CAN prévue le 21 décembre au Maroc. Un constat applicable à Ousmane Dembélé, qui a lui directement rejoint les vestiaires après sa sortie. Reste, là-encore, à déterminer si cette blessure au mollet est la conséquence directe d’un problème à la cuisse pas totalement réglé… Une chose est sûre, après Désiré Doué, l’hécatombe n’en finit plus dans les rangs parisiens…
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