Espagne : Gavi couronné nouveau patron !

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Gavi face à la Suisse en Ligue des Nations @Maxppp

Auteur de belles prestations avec l'Espagne lors de ces matchs de Nations League, Gavi a définitivement convaincu tout le monde de l'autre côté des Pyrénées.

Qu'elles ont été dures les critiques en octobre dernier, lorsque Luis Enrique sélectionnait Gavi pour les rencontres finales de Ligue des Nations. Beaucoup d'Espagnols avaient ainsi accusé le sélectionneur national de faire du favoritisme envers le Barça, sélectionnant un gamin qui venait de fêter ses 17 ans et n'avait que quelques rares apparitions avec l'équipe première de son club en Liga dans les jambes. L'ancien joueur barcelonais avait beau expliquer qu'il estimait que Gavi correspondait à merveille à ce qu'il cherchait pour son milieu de terrain, ses justifications sur la convocation de celui qui allait devenir le joueur le plus jeune à défendre la tunique rouge et jaune n'avaient pas convaincu grand monde...

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Et pourtant, quelques mois plus tard, voilà que toute l'Espagne est sous le charme de Gavi. Premièrement, car il a continué sur la pente ascendante en club, avec bon nombre de prestations intéressantes sous la tunique du Barça, bien qu'il ne soit pas titulaire lorsque le onze de gala est de sortie. Mais surtout, parce qu'il a affiché un niveau tout bonnement spectaculaire en sélection. Surtout lors de cette dernière journée internationale, avec quatre rencontres de Ligue des Nations au programme. Titularisé dans trois d'entre elles, face au Portugal, le premier duel contre la République Tchèque et la Suisse, en plus d'être entré en jeu en deuxième période ce dimanche contre les Tchèques, l'Andalou n'a eu aucun mal à endosser le costume de patron.

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Un duo avec Pedri qui promet

Si Pedri en a déjà impressionné plus d'un pour sa maturité et sa capacité à prendre le jeu à son compte à un âge aussi précoce, Gavi en a fait de même en l'absence de son coéquipier du Barça. Dans l'entrejeu de la Roja, qui a évolué en 4-3-3, il a pris les commandes de l'équipe, nous offrant des actions de grande classe, faisant étalage de toute sa qualité technique et sa vision du jeu, jouant comme un taulier tout simplement. Si la presse se défait en louanges à son égard et que certains journalistes ont demandé pardon à Luis Enrique, ce dernier continue de souffler le chaud et le froid avec son jeune joueur, l'encensant tout en n’hésitant pas à le maintenir sous pression. « Gavi a encore beaucoup de choses à améliorer sur et en dehors du terrain. C'est une réflexion globale, avait-il ainsi lancé en conférence de presse », voulant protéger son joueur de l'enflammade générale. Un encadrement strict qui fait visiblement du bien au principal concerné.

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Il faut dire qu'en Espagne, dans ce contexte toujours aussi bicéphale avec d'un côté le lobby madrilène et de l'autre le lobby barcelonais, rares sont les joueurs qui font l'unanimité des deux côtés, surtout depuis que l'Espagne ne gagne plus forcément de titres sur la scène internationale. Gavi en fait bel et bien partie. Autre constat assez curieux : il semble plus à son aise en sélection qu'en club. Sous les ordres de Xavi, il a brillé à de nombreuses reprises, mais a aussi semblé parfois chercher sa place sur le terrain, étant aussi un peu trimballé, puisqu'il a parfois évolué en tant qu'ailier. Mais nul doute que le coach du Barça a pris note des prestations de son joueur en sélection et qu'il parviendra à lui trouver une place dans son onze assez rapidement. Une chose est sûre, avec Gavi, Pedri ou même Ansu Fati, l'avenir du Barça et de la Roja s'annonce pour le moins prometteur...

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