Entretien avec... Bony Wilfried : « Marseille, Lyon, Bordeaux... Tous les clubs français importants peuvent m'intéresser »

Par Alexis Pereira
4 min.
Stade Rennais FC Wilfried Guemiand Bony @Maxppp

Meilleur buteur de l'Europa League avec 5 réalisations, l'attaquant du Sparta Prague Bony Wilfried (21 ans) est également parti sur les mêmes bases en championnat (10 buts en 14 apparitions). Du coup, l'international ivoirien affole les recruteurs européens, en particulier en France. Pour Foot Mercato, la nouvelle terreur des surfaces des Éléphants s'est confiée sur son début de saison, ses performances et ses ambitions.

Foot Mercato : Tout d'abord, comment allez-vous ?

Bony Wilfried : Tout va très bien merci !

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FM : Le public français n'a pas encore appris à vous connaître. Pouvez-vous vous décrire en quelques mots ?

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BW : Je m'appelle Bony Wilfried. Je viens d'Abidjan. J'ai effectué ma formation à l'Académie Cyril Domoraud. Ensuite, j'ai joué à Issia Wazi avant de venir ici au Sparta Prague en 2007.

FM : Vous réalisez un début de saison tout simplement exceptionnel sous les couleurs du Sparta (16 buts en 22 matches toutes compétitions confondues). Quel est votre secret pour marquer autant ?

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BW : Je n'ai pas de secret ! J'essaie simplement de me concentrer devant le but à chaque match, comme tout attaquant, pour pouvoir concrétiser les actions que j'arrive à me créer.

FM : Comment vous sentez-vous au Sparta ?

BW : Je suis arrivé au Sparta en septembre 2007. Ça fait donc deux ans et demi que je suis là. Tout se passe bien. J'ai commencé par jouer en équipe B. Je me suis adapté tranquillement au jeu, au climat. J'ai bien travaillé et tout va bien

FM : Avant de rejoindre le Sparta, aviez-vous eu d’autres touches en Europe ?

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BW : J’avais également des propositions en Roumanie, mais ce qu’on m’a proposé ici m’a plus alors j’ai dit oui.

FM : Le championnat de République Tchèque est méconnu en France. Comment le décririez-vous ?

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BW : Ici, le jeu est très dur et très défensif. Quand les équipes viennent ici ou que nous nous déplaçons, les équipes ferment sans arrêt le jeu. Les autres formations pratiquent un football plus défensif qu’offensif alors ce n’est pas facile de s’imposer.

FM : Vous formez un duo de choc avec le Camerounais Leonard Kweuke. Que pouvez-vous nous dire de lui ?

BW : Leonard commence à exploser. Lorsqu'il est arrivé ici, il a eu quelques problèmes de visas. Il a commencé à travailler. J'ai essayé de l'aider, de lui parler et de lui donner des conseils. C'est un très bon joueur.

FM : Vous êtes-vous déjà fixé un plan de carrière ?

BW : Non. Pour le moment, je me concentre sur les deux matches qu'il nous reste à jouer en Europa League. Ensuite, on verra.

FM : Après vos excellentes prestations depuis le début de la saison, de nombreux clubs s'intéressent à vous. Quelle serait votre préférence ?

BW : Je n'ai pas vraiment de préférence, je choisirai la meilleure option pour moi. Si je peux partir, je le ferai. Mais ce n'est pas à moi de décider. C'est au club et à mon manger de juger.

FM : Êtes-vous ouvert à un départ cet hiver ?

BW : Bien sûr. En cas de belle offre, je réfléchirai sérieusement. Pas de problèmes.

FM : On commence à beaucoup parler de vous en France, notamment à Rennes. Cela vous plairait-il d'évoluer en Ligue 1 ?

BW : Bien sûr, bien sûr ! Évidemment, le championnat de France m'intéresse.

FM : Quelles seraient vos destinations favorites en France ?

BW : Marseille, Lyon, Bordeaux... Tous les clubs importants qui disputent l'Europa League ou la Ligue des Champions peuvent m'intéresser.

FM : Sur la lancée de votre bon début d'exercice, vous avez découvert la sélection de Côte d'Ivoire le 9 octobre pour un déplacement au Burundi (victoire 1-0). Vous avez ensuite connu votre première sélection en amical contre la Pologne (défaite 3-1) le 17 novembre. Quelles ont été vos premières impressions ?

BW : Je connaissais déjà quelques joueurs. J'ai essayé de m'adapter, d'être tranquille dans ma tête et de ne pas me mettre de pression. J'ai joué tranquillement et, à l'avenir, je pense que ça ira. En tant que joueur portant le maillot de la sélection, je vais avoir un rôle important à jouer.

FM : Forcément, puisque vous êtes attaquant, la comparaison avec votre compatriote Didier Drogba va être inévitable. Que représente-t-il pour vous ?

BW : Il n'y a pas de comparaison à faire. Didier, c'est Didier, c'est un grand joueur. Je n'ai pas encore eu la chance de le rencontrer, mais je serai très content d'apprendre à ses côtés. En attendant, j'essaie de donner le maximum sur le terrain.

FM : Pour terminer, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

BW : De continuer sur cette lancée et de marquer un maximum de buts.

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