Real Madrid : le gros coup de gueule de Carlo Ancelotti contre le calendrier

Par Maxime Barbaud
2 min.
Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid. @Maxppp

Depuis son retour à la compétition au début de l’année, le Real Madrid joue à un rythme effréné. Rien qu’en ce mois de janvier, le champion d’Europe a disputé 8 matchs toutes compétitions confondues. Et ce n’est pas terminé puisque 7 rencontres sont au programme en février, dont le 8e de finale aller de Ligue des Champions face à Liverpool. «On ne va pas choisir nos matchs, parce que dans ce club, ce n’est pas possible de choisir ses matchs. Mais on va doser les joueurs. C’est nécessaire. Pourquoi? Parce que le calendrier qui nous attend est… incroyable» note Carlo Ancelotti en conférence de presse, à la veille de la réception de Valence en Liga. L’entraîneur italien a profité de cet instant médiatique pour pousser un coup de gueule contre ce calendrier terriblement dense. D’habitude si calme et toujours apaisé, le technicien est cette fois sorti de ses gonds, râlant contre les instances qui veulent toujours plus de matchs, toujours plus de compétitions, toujours plus de spectacle, au détriment de la santé des joueurs.

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«La Liga veut organiser ses compétitions, la fédération aussi, la FIFA et l’UEFA aussi… chacun n’en fait qu’à sa tête. Résultat: les joueurs ne peuvent pas avoir de jours de repos. Moi aussi, parfois, ça m’ennuie d’avoir des jours de repos. Mais on doit penser aux joueurs. On doit s’arrêter un instant et se dire que si les joueurs ne se reposent pas, il n’y a plus de spectacle. C’est un sujet très sérieux, poursuit l’ancien coach du PSG. Nous, on est très enthousiastes à l’idée de jouer une demi-finale de Coupe du Roi contre le FC Barcelone, des 8es de finale de Ligue des champions contre Liverpool, une demi-finale de Coupe du Monde des clubs… ça nous motive, et les joueurs aussi sont très enthousiastes à cette idée… Mais il y a une limite pour tout. Et là, avec ce calendrier, on est en train de dépasser les limites. Tous ensemble, on doit faire quelque chose pour changer cela» s’alarme-t-il.

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