Le football anglais appelle à la solidarité

Par Lucas Billard
1 min.

Ces dernières semaines, alors que la pandémie de coronavirus a frappé de plein fouet l'Europe, le football a été mis à l'arrêt pour lutter contre la propagation du virus. Forcément, l'impact économique et financier pour les clubs professionnels comme amateurs est (et sera) énorme tant le manque à gagner est conséquent. En France, les pensionnaires de Ligue 1 veulent se tourner vers des prêts pour tenter de sauver la situation. En Angleterre, le président de Gillingham, évoluant en League One (3e division), Paul Scally, a lancé un cri d'alarme aux cadors anglais afin de sauver l'ensemble du monde professionnel outre-Manche.

La suite après cette publicité

Dans des propos rapportés par le Mirror, le dirigeant des Gills a tiré la sonnette d'alarme sur la situation financière des clubs pros (les 4 premières divisions) en Angleterre en pleine crise liée au COVID-19. Il demande à tous les joueurs de réduire considérablement leur salaire afin d'éviter que 1 000 d'entre eux sous contrat ne se retrouvent sans emploi. Paul Scally, l'une des voix les plus importantes de l'EFL (English Football League), en appelle à un plan de solidarité entre les clubs des différents échelons et soumet notamment l'idée que Manchester City prête de l'argent aux petits clubs pour survivre. Selon lui, si la situation perdure, «il n'y a aucune chance que les clubs de Premier League continuent à payer les joueurs plus de 110 000 ou 210 000 euros par semaine. En League One et League Two, vous avez peut-être seulement 4 ou 5 propriétaires qui ont une situation financière saine. Dans ces deux divisions, nous parlons probablement de 40 ou 45 clubs qui se trouvent en grand danger», a-t-il déclaré. Reste à savoir quelles décisions seront prises face à cette crise sans précédent que traverse le football anglais.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité