Marek Hamsik se confie sur ses galères en Chine

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Dalian Yifang Marek Hamšík @Maxppp

Marek Hamsik a quitté son club de coeur, Naples, pour rallier la Chine et le Dalian Yifang en février dernier. Mais tout ne se passe pas comme prévu pour lui dans son nouvel environnement, qu'il a du mal à appréhender.

Ce fut un crève-coeur pour tous les tifosi. Le 14 février dernier, jour de Saint-Valentin, l’idole du San Paolo Marek Hamsik a officiellement quitté le Napoli pour rejoindre la Chine et le Dalian Yifang, contre un chèque de 20 M€ et surtout un salaire de 9 M€ par saison. La fin d’une histoire de 12 ans avec Naples, où il était devenu le joueur le plus capé (520 apparitions) et le meilleur buteur (123 buts) de l’histoire du club. Depuis son départ, la formation entraînée par Carlo Ancelotti a clairement baissé de pied, aussi bien en Serie A qu’en Ligue Europa.

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Mais cela ne va pas mieux du côté du joueur slovaque, âgé de 31 ans. Comme de nombreux joueurs étrangers avant lui, il fait face à une adaptation très compliquée en Chine. Il l’a expliqué lui-même au micro de la chaine de télévision CCTV.« Il y a une grande différence entre le football européen et le football chinois, je vais essayer de m'adapter. Le sérieux sur et hors du terrain est très important, je ferai de mon mieux. Je ne suis pas satisfait de ma performance, j'essaie toujours de faire de mon mieux mais je ne me suis jamais trouvé dans une situation aussi difficile. Souvent, j'aimerais mieux communiquer avec mes compagnons, mais à cause de la langue, je ne peux pas et j'essaie de me faire comprendre par des gestes ».

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Même pas dans le groupe le week-end dernier

Titularisé lors des six premières journées de championnat, Marek Hamsik n’a pas convaincu. Et lui a découvert avec une certaine surprise le jeu développé en Chine, les nombreuses fautes et contestations auprès de l’arbitre. Avec une seule passe décisive au compteur et pas de but, il peine à s’adapter et n’a même pas été pris dans le groupe pour affronter le Beijing Guoan, actuel premier, dimanche dernier (défaite du Dalian Yifang 4-1) ! De quoi décourager plus d’un joueur. Hamsik refuse encore de considérer son séjour chinois comme un échec.

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« Tout le monde au club peut s’améliorer, moi y compris. La loyauté, sur un terrain ou dans la vie, est très importante, alors je ferai de mon mieux », a-t-il lancé. Et le Slovaque sait de quoi il parle quand il évoque la loyauté, après être resté 12 ans à Naples. Naples, justement, pourrait-il lui offrir une porte de sortie si jamais il le souhaitait ? C’est ce qu’avait promis le président Aurelio de Laurentiis au moment de son départ. Et c’est ce que suggère déjà le Corriere dello Sport dans son édition du jour, tout en glissant qu’au regard des émoluments touchés en Chine par Hamsik et du prix payé par le Dalian, il sera compliqué de le faire revenir...

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