Salvatore Sirigu, Nicolas N'Koulou et Soualiho Meïté victimes de la révolution que prépare le Torino

Par Alexis Pereira
2 min.
Nicolas N'Koulou lors d'un derby contre la Juventus @Maxppp

En mauvaise posture en Serie A, le Torino a décidé de changer les choses. Salvatore Sirigu, Nicolas N'Koulou et Soualiho Meïté en payent les frais...

L'état d'urgence est déclaré au Torino. Dix-huitièmes au classement de Serie A, avec seulement six petits points au compteur, les Grenats déçoivent en ce début de saison. Un secteur est particulièrement pointé du doigt : la défense. Les Turinois ont en effet déjà encaissé 27 buts en 11 matches joués, soit une moyenne de 2,45 buts pris par match !

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Avec déjà 7 revers au compteur, le dernier en date, à domicile, ce week-end, contre l'Udinese (2-3, 11e journée), la situation est critique pour Marco Giampaolo. Alors, le technicien italien a décidé de bouleverser ses propres habitudes et de procéder à de nombreux changements pour le déplacement sur la pelouse de l'AS Roma ce jeudi (12e journée). «Pour jouer avec du courage, il faut jour avec des joueurs qui sentent moins le poids du passé», a-t-il lancé en conférence de presse.

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Le changement, c'est maintenant

Ainsi, La Gazzetta dello Sport nous apprend que l'entraîneur du Toro a l'intention de se passer des services de titulaires habituels, parmi lesquels de vieilles connaissances de Ligue 1 : Salvatore Sirigu, Nicolas N'Koulou et Soualiho Meïté. Le portier italien, passé par le Paris SG, connaît un trou d'air en ce début de saison, avec un pourcentage de tirs arrêtés d'à peine 40% (18 arrêts seulement) quand il affichait 70% de réussite la saison passée. Le défenseur central camerounais, ancien de Monaco, Marseille et Lyon, est lui aussi pointé du doigt, tout comme le milieu de terrain, formé à Auxerre et passé par Lille, Monaco et Bordeaux, pris pour cible après sa dernière sortie jugée «désastreuse».

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Pour accompagner ces choix forts, le président Urbano Cairo a tapé lui aussi du poing sur la table dans les colonnes du quotidien sportif au papier rose. «Les joueurs sont des hommes et doivent montrer qu'ils en ont dans le short. Et ceux qui veulent partir, qu'ils viennent me le dire», a lâché le patron turinois. Le message est passé.

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