Ligue des Champions : le rouleau compresseur Bayern terrorise déjà l’Europe

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Le Bayern se régale @Maxppp

Impressionnant face à l'Atlético de Madrid, le Bayern Munich semble reparti sur les mêmes bases que la saison passée et s'impose déjà comme le grand favori à sa propre succession sur le trône européen.

Qui va pouvoir arrêter le Bayern Munich cette saison eu Europe ? Pas l'Atlético de Madrid pour commencer. Les Colchoneros ont pris le tarif mercredi soir à l'Allianz Arena, avec un 4-0 net et sans bavure. De quoi impressionner l'Europe et la presse allemande. « Le Bayern a notamment impressionné par son enthousiasme et son sang-froid offensif », écrit par exemple Kicker ce jeudi pour revenir sur la nouvelle prestation étincelante des hommes de Hans-Dieter Flick.

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Difficile en effet de ne pas être époustouflé par la maîtrise collective du club bavarois, qui applique la même recette dégustée par ses adversaires la saison passée. Une intensité folle, un pressing remarquable, des échanges de passes permanents entre les éléments offensifs, et même une équipe défensivement parée comme l'Atlético explose. Entre le dernier match de la saison passée, la finale de la Ligue des Champions contre le PSG le 23 août, et le premier de cette saison en Bundesliga, le 18 septembre, il n'y a eu que 4 semaines d'interruption. Le Bayern est donc reparti avec les mêmes certitudes malgré un effectif modifié, notamment par le départ de Thiago Alcantara.

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Mais cela n'enraye pas, jusqu'à présent, la belle mécanique munichoise. « Le départ de Thiago pourrait devenir un problème car il n'y a pas d'autre joueur de ce style dans l'effectif. Mais avec Kimmich-Goretzka au milieu et Tolisso, Roca (recruté à l'Espanyol cet été) et Martinez en alternatives, cela devrait fonctionner », note Lukas Hörster, journaliste pour Fussball Transfers. Offensivement, le Bayern s'est renforcé. Douglas Costa remplace numériquement Ivan Perisic et Choupo-Moting sera la doublure de Lewandowski, qui n'en avait pas la saison passée. Et il faut ajouter bien sûr le recrutement de Leroy Sané, qui ajoute une arme offensive majeure à l'escouade de Flick.

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Quelles solutions face à la machine bavaroise ?

Résultat, le Bayern enchaîne les matches spectaculaires. Il vient de passer 18 buts en 5 rencontres. Luis Suarez a vu les Bavarois fêter 12 buts face à lui, puisqu'il était de la déroute avec le Barça (8-2) et de la rencontre d'hier avec l'Atlético (4-0). L'un des acteurs majeurs reste Thomas Müller, revenu à son meilleur niveau avec Flick. « Il n'existe aucun autre joueur comme lui au monde. Il est de retour à son meilleur niveau après des années difficiles. C'est le patron sur le terrain, celui qui orchestre le pressing, comme on peut l'entendre grâce aux matches à huis clos », fait remarquer Lukas Hörster. Un Müller au top, un Lewandowski toujours là, des ailiers en pleine bourre (Coman, Gnabry, Sané, Costa), un milieu de terrain performant, tout est en place.

Comment venir à bout de cette équipe championne d'Europe en titre et d'ores et déjà favori pour sa propre succession ? Il faut demander à Hoffenheim, qui avait créé la surprise en s'imposant 4-1 le 27 septembre dernier. Un match assez particulier, 3 jours après la Supercoupe d'Europe où le Bayern avait dû passer par une prolongation, au cours duquel Hoffenheim avait eu une grande réussite. « Les joueurs du Bayern n'étaient pas assez frais pour imposer le pressing haut habituel et pour mettre l'intensité nécessaire. Lewandowski était sur le banc de touche. Et Hoffenheim avait été clinique offensivement, sur les actions où le pressing du Bayern avait été inefficace », se souvient Hörster. Il faut donc de la réussite, de la fatigue côté bavarois et un buteur laissé sur le banc. Pas sûr que cela arrive souvent en Ligue des Champions !

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