Arsenal : Unai Emery explique sa gestion des cas sensibles Özil et Ramsey

Pour sa première saison à Arsenal, en tant que successeur d'Arsène Wenger, Unai Emery peine encore à installer les Gunners dans le Big Four de Premier League (5e du classement à six points du 4e). Mais du côté de l'Emirates, le board du club londonien compte bien laisser le temps à l'Espagnol pour imposer sa griffe. Notamment en ce qui concerne la gestion des cas sensibles. Si l'ancien coach du PSG ne fait pas l'unanimité, en particulier avec le recruteur phare du club, le Basque a le champ libre.

Dans le dossier d'Aaron Ramsey (libre de tout contrat en juin prochain), Emery a ainsi décidé d'écarter le Gallois en raison de sa situation contractuelle et de son départ annoncé à la Juventus. Enfin, l'Ibère ne fait également aucun cadeau à Mesut Özil. Remplacé dès la mi-temps lors du match contre Brighton le 26 décembre dernier, l'Allemand n'était pas de la partie lors des quatre matches suivants. En Angleterre, il se dit d'ailleurs qu'Emery souhaiterait se séparer de son plus gros salaire pour recruter un remplaçant. Un cas qui ne manque pas de faire jaser.

Emery invite Özil à se bouger

Dans un entretien accordé à Skysports, le manager d'Arsenal a donc expliqué sa manière de gérer ce genre de dossier sensible. «Parfois, vous devez provoquer de la friction avec les joueurs. Avec cette friction, vous pouvez obtenir quelque chose de plus de leur part, quelque chose qui vient de l’intérieur. Ça peut être de l’ambition ou une doléance. Une doléance peut être positive pour l’équipe. Mais en tant que manager, vous devez faire attention parce que la friction peut briser une relation. Mais je crois toujours que l’on peut aller plus loin individuellement et collectivement avec des discussions agréables et d’autres qui le sont moins».

En clair, hormis le cas Ramsey, Emery a envoyé un message très clair à Özil : l'international allemand doit fournir des prestations plus intenses s'il veut rejouer. «Vous savez que vous devez mettre de la pression sur les joueurs pour les pousser. Donc si un joueur donne 70%, il peut donner 80%. S’il donne 80%, il peut aller jusqu’a 90%. Il y a toujours une marche au-dessus. La psychologie peut aider à y arriver». Face à un joueur souvent critiqué à cause de son irrégularité, Emery a donc choisi de piquer Özil au vif. Reste à savoir s'il aura du répondant.