Bordeaux en Ligue 2 : la rage du président de Villefranche après la décision de la FFF

Par Anas Bakhkhar
2 min.
Le logo de la Fédération française de football @Maxppp

Dans un entretien accordé à L'Equipe, le président de Villefranche Philippe Terrier avoue ne pas comprendre la décision de la Fédération Française de Football de maintenir les Girondins de Bordeaux en Ligue 2 : «mardi matin, un supporter m'a raconté une petite histoire que je trouve très intéressante. Imaginez, en France, un gars qui rate son bac. Puis qui va au rattrapage et qui rate encore. Mais son papa a beaucoup d'influence et beaucoup d'argent, et il obtient une troisième session pour son fils où l'on ne tiendra plus compte des notes qu'il a eues auparavant. Les plus grands experts seraient là pour remettre à niveau le garçon. Puis il repasse, et on lui donne le bac. Et on l'applaudit. Cette histoire reflète tellement la situation. (...) Il y a 14 M€ qui apparaissent... Il y a des gens qui abandonnent 40 M€, comme ça... Mais qui abandonne 40 M€ ? Où vous avez déjà vu ça ? Ça n'existe pas. Maintenant, je n'ai pas envie de polémiquer là-dessus. Tout ce que je sais, c'est que s'il avait 14 M€, il n'avait qu'à les mettre devant la DNCG. Il avait un premier examen, il l'a raté. Puis il a eu un deuxième examen qu'il devait préparer bien comme il faut, et il l'a raté aussi. Tant pis pour lui.»

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Le dirigeant rhodanien en ajoute ensuite une couche, prenant notamment l'exemple du FC Sète, rétrogradé administrativement en National 2 : «elle (la troisième chance, ndlr) existe pour les grands clubs, pas pour des clubs comme nous. Il suffit de prendre l'exemple de Sète. Ils ont raté leurs deux passages devant la DNCG, ils sont rétrogradés. Ils veulent porter l'affaire devant le CNOSF, mais la Fédération a dit : ''ils sont rétrogradés'', c'est tout. On ne leur laisse pas une troisième chance. Il n'y a pas la même règle pour tout le monde. Qu'on nous le dise si pour les grands clubs ce n'est pas pareil, comme ça, on le saura. Eux pourront passer devant la DNCG et raconter n'importe quoi, puis nous, on aura intérêt d'être bons, sinon on se fera massacrer. (...) Ah ça va faire jurisprudence ! Si Bordeaux est sauvé, ça va être très compliqué pour la DNCG de rétrograder d'autres clubs. Ils n'auront plus aucune autorité les pauvres. Vu le bon travail qu'ils font, si jamais Bordeaux est sauvé, ils saccagent tout ce qu'ils ont fait depuis des années. En termes de légitimité... Il n'y en aura plus, elle serait détruite.» La pilule ne passe pas du côté de la capitale du Beaujolais...

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