En 2010, suite au comportement très limite de Neymar lors d'un Santos-Atlético Goiano (4-2), René Simões, l'entraîneur adverse, avait déclaré déclaré que le désormais joueur du Paris SG était «mal éduqué sportivement», regrettant que «le football brésilien soit en train de créer un monstre». Au micro de UOL Esporte ce mardi, l'expérimenté technicien brésilien est revenu sur cet épisode, détaillant et précisant le fond de sa pensée. «On m'a demandé si j'avais présenté mes excuses à Neymar. Mais si c'était à faire, je le referais. Je recommencerai. Les intentions ne concernaient pas seulement Neymar, mais toute une génération. Comme figures publiques, nous avons l’obligation de donner l’exemple. (..) Le pouvoir, l’argent et la célébrité n’achètent pas tout. Une société s’équilibre par le vivre ensemble. Les droits et les devoirs de chacun doivent s’équilibrer. (...) Ce jour-là, il aurait dû être expulsé, cela aurait une bonne leçon pour lui. Comme l'arbitre ne l'a pas fait, je devais faire quelque chose. J’ai dit qu’il était mal éduqué sportivement. Ses parents n’ont rien à voir là-dedans», a-t-il expliqué avant de poursuivre.
«Je crois que quand il a été à Barcelone, il a été deux fois 3e au classement du Ballon d'Or. Il a compris ce que signifiait être un lieutenant. Il a été brillant. Il était dans un club plus grand que lui. Ce club avait mis deux des meilleurs du monde à la porte auparavant (Samuel Eto’o et Ronaldinho). L’institution était forte. Quand il part au PSG, il est plus grand que le club. Ce n’était pas bien pour lui. Mais je crois qu’avec Leonardo, qui a été mon capitaine avec la sélection du Brésil U20, et qui est très équilibré, cela a changé. J’ai été en France, j’ai passé du temps avec Leo, au PSG. Je lui ai dit : "vous avez bien fait (lorsque vous ne l’avez pas laissé retourner à Barcelone). Pour la première fois, on lui a dit non". Je crois qu’il a changé un peu depuis. Il a fait une saison sensationnelle, il a presque gagné la Ligue des Champions. Il aurait été le n° 1, j’ai d'ailleurs été son supporter», a-t-il glissé, insistant sur l'importance d'une structure forte et du respect de la hiérarchie. À bon entendeur.
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