Libre de tout contrat à l'issue de la saison, El Matador ne manque pas de prétendants. Et après Boca Juniors, c'est au tour du club brésilien de multiplier les sorties médiatiques pour convaincre le buteur uruguayen de faire une pige au Brésil.
Il a beau avoir 33 ans, Edinson Cavani suscite énormément d'intérêt. Libre de quitter le Paris Saint-Germain quand la saison sera terminée (reste à savoir quand), El Matador se sait très courtisé. L'hiver dernier, l'Atlético de Madrid a ainsi tenté de l'arracher aux Rouge-et-Bleu qui n'ont finalement pas cédé. Quelques semaines plus tard, c'est Boca Juniors qui s'est publiquement positionné dans ce dossier. Et aujourd'hui, c'est au tour des Brésiliens de São Paulo. Entraîneur du Tricolor, Fernando Diniz a fait savoir que tout était possible.
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« Cavani n’est pas un sujet utopique pour São Paulo. Les clubs brésiliens ont déjà réuni des conditions pour attirer de grands joueurs dans notre championnat. Qui aurait imaginé que le Fenomeno Ronaldo puisse jouer un jour au Corinthians ou que Daniel Alves joue à São Paulo ? Daniel a pourtant la cote en Europe », a-t-il confié dans un entretien accordé à TV Gazeta, dans des propos relayés par Globoesporte, avant de poursuivre.
Diniz et Lugano poussent pour Cavani
« Cette possibilité existe. Je ne sais pas si São Paulo va le recruter ou pas, le montage financier est toujours difficile. Mais s’il peut venir, c’est évident que nous serions heureux. » Un nouveau forcing de la part de la formation pauliste. Car pour rappel, le directeur sportif du club, l’ancien Parisien Diego Lugano, avait déjà tendu une sacrée perche. « Je pense qu’avant d’aller à Boca, il viendra avec moi à São Paulo. Enfin, s’il revient en Amérique du Sud. Ça fait des années que je lui en parle, ça ne date pas d’hier. » Suffisant pour convaincre "Edi" ?
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Sa mère avait récemment indiqué que son fils avait une préférence pour le championnat espagnol. «Heureusement aujourd’hui, de nombreux clubs s’y intéressent. De tous côtés. Il ne sait pas où il ira et il reste trois mois. Il est temps de réfléchir. Mais il ne pense toujours pas à rentrer en Uruguay. Aujourd’hui, il pense à rester en Europe, et l’Espagne lui plait le plus». Le suspens reste donc entier.
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