Mais pourquoi tout le monde s'arrache Darwin Nuñez ?

Par Alexis Pereira
3 min.
Darwin Nuñez célèbre un but avec Benfica @Maxppp

Les feuilletons Erling Haaland et Kylian Mbappé refermés, c'est désormais Darwin Nuñez qui affole le marché, notamment en Premier League. Mais pourquoi en sont-ils tous fous ?

«Jackpot Darwin». Record n'y va pas par quatre chemins sur sa une du jour. Le transfert de Darwin Nuñez (22 ans) va rapporter un sacré pactole à Benfica. Liverpool, extrêmement intéressé par l'attaquant uruguayen, a soumis une deuxième offre ce mardi à hauteur de 80 M€ + 20 M€ de bonus. Une proposition actuellement à l'étude du côté des décideurs lisboètes, qui observent tranquillement l'agitation autour de leur buteur, sous contrat jusqu'en juin 2025, avec une clause libératoire fixée à 150 M€. Mais pourquoi les Reds sont-ils prêts à mettre autant sur la table pour le goleador celeste (11 sélections, 2 réalisations) ?

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D'abord, ils ont eu l'occasion de l'observer de près lors des quarts de finale de Ligue des Champions cette saison. Buteur à l'aller et au retour, il avait fait très forte impression, bougeant plusieurs fois Ibrahima Konaté et Virgil van Dijk et tenant tête à la course au véloce Trent Alexander-Arnold. Le public d'Anfield avait également apprécié sa débauche d'énergie et ses courses défensives. Jürgen Klopp aussi. «C'est un très bon garçon, je le connaissais avant, bien sûr, mais il a bien joué contre nous. Il est fort physiquement, rapide, calme à la finition. C'est très bien. S'il évite les blessures, il fera une belle carrière.» Le manager allemand, qui risque de perdre Sadio Mané, a pu voir ses qualités dans un jeu de transition et ses progrès dans la conservation du ballon.

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Les regrets de l'OM et Rennes

Le jeune homme, qui a connu une sacrée progression à la finition, avec un sang-froid redoutable dans la zone de vérité, est également un joueur d'équipe qui ne rechigne pas à faire les efforts pour aider ses partenaires, tant par ses appels que par ses replis. Le genre de joueurs dont raffolent les entraîneurs. Arrivé à l'été 2020 au SLB, il avait rapidement impressionné son premier coach, l'exigeant Jorge Jesus. «Darwin est un jeune garçon, il a 21 ans. Il y a beaucoup d'aspects du jeu qu'il va apprendre avec moi à Benfica. Mais cet instinct de buteur, cette qualité de finition, cette vitesse... S'il a été la recrue la plus chère de l'histoire de Benfica, il aurait sans doute été, sans la pandémie, la plus grosse vente du club (126 M€ à battre lors du transfert de João Félix à l'Atlético). Ce garçon va être un top joueur mondial et, malheureusement pour moi, je vais le perdre dans peu de temps», lançait-il.

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Sa prédiction se confirme après un premier exercice 2020/21 d'acclimatation (6 réalisations en 29 apparitions en Liga Bwin). En 2021/22, Darwin, c'est 26 buts en 28 matches de championnat (titre de meilleur buteur à la clé, 4 offrandes par ailleurs) et 6 pions en 10 rencontres de Ligue des Champions (contre le FC Barcelone, le Bayern Munich et donc Liverpool notamment). Des chiffres qui donnent le tournis, affolent Liverpool - mais pas que, puisque Newcastle, le Real Madrid, Manchester United et le Paris SG ont notamment été annoncés sur ses traces - et des regrets immenses à certains clubs de Ligue 1. Avant son arrivée à Lisbonne, lorsqu'il se révélait à Almeria en Segunda Division, le Stade Rennais et l'Olympique de Marseille avaient en effet très sérieusement pensé à lui sans parvenir à s'aligner (25 M€). Un investissement conséquent, certes, mais qui, après coup, aurait pu rapporter très gros...

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