Incidents OL-OM : Jean-Michel Aulas ne veut pas entendre parler de sanctions pour son OL !

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Jean Michel Aulas   @Maxppp

Suite à l'incident survenu lors du choc OL-OM, la LFP a prononcé un huis clos total à titre conservatoire du Groupama Stadium, qui s'appliquera dès la réception du Stade de Reims le 1er décembre prochain dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1. Une sanction que le patron des Gones conteste. Et il s'en est expliqué.

L’affaire n’a pas encore été jugée, mais l’Olympique Lyonnais fait tout pour éviter le pire. Suite à l’agression dont a été victime Dimitri Payet dès les premières minutes du choc OL-OM, le club rhodanien s’est vu imposer par la LFP un huis clos à titre conservatoire, avant que la sanction définitive soit prononcée. Et chez les Gones, on redoute une chose : que l’OL paie pour tout le monde. En clair, les dirigeants lyonnais craignent que la LFP se décide enfin à taper très fort après le dixième incident de la saison. Et ça, Jean-Michel Aulas ne le veut pas.

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Dans un entretien accordé à L’Équipe, le boss de l’OL, accompagné de son directeur du football, Vincent Ponsot, et du Stadium manager, Xavier Pierrot, est venu pester contre le huis clos conservatoire. Une sanction qu’il juge incohérente avec celles prises depuis le début de saison et qui représenterait un préjudice de 3,5 M€ si jamais le choc OL-OM devait se rejouer sans public. Ensuite, JMA est venu expliquer pourquoi la Ligue ne doit pas sanctionner durement l’OL. Et selon lui, son club a tout fait pour que le lanceur de la bouteille soit sanctionné illico presto.

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L’OL a été exemplaire selon Aulas

« Pourquoi on a intercepté le fautif ? Parce qu'on a investi, parce qu'on avait 400 caméras, 800 stadiers. On fait donc ce qu'il faut. (…) Je ne veux pas attaquer la Ligue, mais je ne veux pas payer pour les autres. » Droit dans ses bottes, Aulas est également revenu sur ses propos (tenus après les incidents survenus lors de Nice-OM) favorables à un retrait de points lorsque des incidents graves se produisent. Et là encore, le patron de l’OL a une parade.

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« Quand il y a des émeutes collectives et des envahissements de terrain, il faut des sanctions sportives, qui sont plus crédibles que la fermeture d'un virage. Moi, si on me permet de rejouer ici le match contre l'OM, ce qui serait logique, je suis prêt à assumer un sursis en nombre de points et à démontrer qu'il n'y aura aucun incident de ce genre. (…) Dans l'esprit des gens et pour l'image de la L1, ces incidents s'ajoutent, mais le nôtre n'a rien à voir avec les bagarres et envahissements de terrain. Quarante-huit heures après, le gars était jugé, terminé ». Bien décidé à faire sauter le huis clos conservatoire (l’OL se rend aujourd’hui devant le CNOSF), JMA a d’ailleurs une idée sur le type de sanctions qui devraient être prononcées en cas d’incident de la sorte.

Et sans surprise, son club doit être épargné. Mieux, Aulas estime que la rencontre doit être rejouée dans les mêmes conditions. « La solution, c'est de faire la différence entre les incidents individuels et les incidents collectifs. (…) Je ne vois pas comment on pourrait nous donner match perdu. Je voudrais qu'on rejoue dans les mêmes conditions. (…) L’affaire, chez nous, a été exemplaire : il s'est écoulé sept minutes entre le jet de bouteille et le moment où l'homme a été remis aux forces de l'ordre. » Reste maintenant à savoir si la commission de discipline de la LFP l’entendra de cette oreille.

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