Si l’Olympique de Marseille n’accélère pas encore dans le sens des arrivées, mais dans le sens des départs, ça commence à bouger.
Depuis quelques années à l’Olympique de Marseille, Frank McCourt évoque avec ses présidents (Eyraud, puis Longoria) le fait que le club doive se financer. Pour cela, il faut bien vendre des éléments. C’est sur ce volet précis que les dirigeants marseillais ont pêché ces derniers mercatos. Mais la donne est peut-être différente cette année.
Nemanja Radonjic s’est d’ores et déjà engagé pour un prêt avec option d’achat (2M€) au Torino quand Luis Henrique devrait voir Botafogo effectuer la même sorte d’opération pour lui. L’OM va donc se délester de ces éléments, mais ce ne sont pas les salaires les plus imposants, et il convient bien de dégraisser aussi une masse salariale conséquente.
Le départ de Mandanda fait du bien
C’est dans ce but que l’intérêt de Rennes pour Mandanda a été bien vu. Avec ce départ, qui n’a pas rapporté d’indemnités de transfert, l’OM économise déjà environ 2,4 M€ d’euros par an. Ce n’est pas rien. Jordan Amavi, indésirable l’année dernière et revenu de prêt de Nice, était surveillé. Pour le moment, aucun contact avec l’OGC Nice, dont le nouvel entraîneur, Lucien Favre, n’aimerait pas franchement récupérer le latéral gauche, qui, lui, veut s’imposer avec Igor Tudor.
Dernier cas, et non des moindres : Kevin Strootman. Le Néerlandais est devenu indésirable après le départ de Rudi Garcia et pèse énormément sur les finances puisqu’il est le plus gros salaire du club olympien (6 M€ par an). Prêté depuis deux saisons en Italie, sans grand succès, il a vu deux clubs venir aux nouvelles, dont le Hellas Vérone.
Alvaro et Strootman même combat
La stratégie de l’OM est claire. On est d’accord pour le laisser partir libre, mais on ne payera pas une partie de son salaire alors qu’il est dans la dernière année de son contrat. Pour le moment, l’ex-formation de Tudor a décliné et si rien ne se passe, une résiliation à l’amiable pourrait être une solution pour que les parties se séparent.
Enfin, l’épineux cas Alvaro Gonzalez. Le défenseur espagnol n’a pas remis les pieds à Marseille depuis mars dernier et il est peu probable que cela arrive. La résiliation de contrat était une des options préférées de tout le monde, mais l’OM ne désespère pas non plus qu’il trouve chaussure à son pied et qu’il soit libéré. Cette fois, un président de l’OM devrait contenter son actionnaire…
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