Martin Ødegaard a connu de sérieux moments de doutes au Real Madrid

Par Maxime Barbaud
2 min.
Real Madrid CF Martin Ødegaard @Maxppp

Prêté par le Real Madrid, Martin Ødegaard fait le bonheur de la Real Sociedad cette saison. S'il n'oublie pas le club de la capitale, le Norvégien de 20 ans a concédé avoir eu de grosses difficultés à ses débuts en Espagne.

Martin Ødegaard fait cette saison le bonheur de la Real Sociedad. Prêté par le Real Madrid, l'international norvégien a déjà marqué deux fois et distribué deux caviars en huit matches de Liga. Maître à jouer au Pays basque, le milieu de terrain désormais âgé de 20 ans parvient doucement à se hisser au plus haut niveau. Il faut dire qu'il est très attendu depuis de nombreuses années et son arrivée à la Casa Blanca en janvier 2015. Prêté à plusieurs reprises, il a eu du mal à trouver de la régularité et un contexte qui lui soit favorable. Son jeune âge et l'attente médiatique n'ont pas aidé non plus.

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Ødegaard est revenu sur ses débuts au Real Madrid. Transféré à 15 ans, il concède avoir eu beaucoup de difficultés et regrette les jugements de l'instant, une pratique bien courante dans le football. «J'ai reçu beaucoup d'attention, trop même, à Madrid. J'ai reçu beaucoup de critiques négatives, peut-être trop négatives. C'était tout blanc ou tout noir. Et pour le moment (à la Real Sociedad, ndlr), c'est pareil. Nous avons joué peu de matches, nous n'avons encore rien fait. Nous avons très bien commencé, mais tant d’attention, c'est un peu la folie», tempère-t-il alors que son club est actuellement 5e de Liga, à seulement deux points du podium.

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Ødegaard a eu du mal à ses débuts

Dans cet entretien accordé à la télévision norvégienne TV2, le jeune joueur reconnaît qu'évoluer entre le Castilla et l'équipe première, avec qui il s’entraînait une partie de la semaine, n'était pas la meilleure chose. Ballotté entre les deux groupes, il a eu du mal à trouver sa place, surtout qu'avec les jeunes du club madrilène, une certaine jalousie s'était installée. Après avoir évolué sous les ordres de Zidane, du temps où il s'occupait du Castilla, c'est sous Scolari que le Norvégien s'est senti le mieux. «Nous avons eu une très bonne relation. C'était mon meilleur moment avec le Castilla, j'ai commencé à marquer plus de buts.»

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Mais d'après lui, ce passage a été compliqué à gérer. «Je me suis entraîné avec l'équipe première et je jouais avec la filiale. J'étais un peu coincé au milieu et il était parfois difficile de savoir quel était mon rôle dans l'équipe. C'était génial de s'entraîner avec la première équipe. Je voulais le faire et je pense que c'était important pour mon développement. Mais ce n'est jamais facile quand vous ne faites pas partie à part entière de l'équipe. C'était compliqué, mais cela m'a aussi beaucoup aidé à m'améliorer, à me renforcer mentalement.» Il est aujourd'hui récompensé de ses efforts puisqu'il fait le bonheur de la Real, avant, pourquoi pas, de revenir chez les Merengues où il est encore sous contrat jusqu'en 2022.

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