Equipe de France : Didier Deschamps en veut encore à Karim Benzema !

Par Max Franco Sanchez - Constant Wicherek
2 min.
Didier Deschamps et les poings de la victoire @Maxppp

Karim Benzema n'a pas vu l'équipe de France depuis un long moment. Tout cela à cause de l'affaire de la sextape où Mathieu Valbuena est victime. Au printemps 2016, il avait évoqué le fait que Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, avait cédé à une partie raciste de la France. Le Bayonnais est très loin d'avoir oublié ça.

« Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France ». Les propos de Karim Benzema au printemps 2016 avaient à l'époque créé une sacrée onde de choc, tout comme ils avaient eu des conséquences négatives pour le sélectionneur, même si l'attaquant avait tenu à préciser que Deschamps n'est pas raciste. Mais cette histoire a été longue et compliquée puisqu'initialement, Karim Benzema avait été exclu de l'équipe de France pour un chantage à Mathieu Valbuena.

La suite après cette publicité

D'ailleurs, l'attaquant du Real Madrid a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Versailles la semaine dernière pour un procès qui devrait avoir lieu. Mais c'est sans oublier ce qu'a pu ressentir Didier Deschamps lorsqu'il a entendu son attaquant à la Coupe du Monde 2014 dire ces mots susmentionnés. Interrogé par RTL, l'ancien de l'Olympique de Marseille est encore revenu sur cet épisode.

À lire Euro, Allemagne : Jamal Musiala annonce son grand favori

«Je n’oublierai jamais »

« C’est une trace. Même si avec le temps ça s’apaise un peu, je ne peux pas oublier. Ce n’est pas lié qu’à Karim Benzema. Il y a des déclarations d’autres personnes aussi qui ont amené à ce fait violent et qui touche à ma famille. Quand ça me concerne sur mes choix de sélectionneur, la tactique, l’aspect technique, ça a lieu d’être et ça n’a pas d’importance. Là, ça franchit la ligne blanche », commence-t-il à expliquer avant de poursuivre.

La suite après cette publicité

« Ça touche mon nom, ma famille. Pour moi, c’est inacceptable. Tenir certains propos, ça amène forcément à une agressivité verbale ou physique. J’en subis les conséquences. On ne peut pas oublier. Je ne peux pas oublier. Je n’oublierai jamais », a poursuivi ensuite le champion du monde 2018 en tant que coach et le champion 1998 en tant que joueur et capitaine des Bleus sous Aimé Jacquet. Voilà qui est clair...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité