Les incidents à Nice, le Clasico face au PSG, son avenir : les confidences de Dimitri Payet

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Dimitri Payet tire la langue face au Stade Rennais @Maxppp

Pas très bavard dans les médias, le milieu offensif de l'OM s'est longuement confié sur l'actualité du club phocéen. Extraits.

Dimitri Payet (34 ans) vit un début de saison animé. De retour en pleine forme et affûté, le Réunionnais s’est parfaitement plié à la discipline de Jorge Sampaoli. Auteur de 5 buts en 5 matches de Ligue 1, le numéro 10 de l’Olympique de Marseille a très bien su gérer l’absence d’Arkadiusz Milik pour porter l’attaque phocéenne. Performant sur le terrain, Payet a également vécu des moments particuliers comme ce Nice-OM du 22 août dernier. Une rencontre que les Olympiens perdaient (0-1), mais qui a été interrompue (elle sera rejouée le 27 octobre à Troyes) en raison d'un envahissement du terrain par quelques « supporters » niçois.

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Un événement dont Payet a été l’un des déclencheurs malgré lui, puisqu’il a jeté deux bouteilles en direction du public niçois après en avoir reçu une. Sanctionné d’un match de suspension avec sursis, Payet est revenu sur cet épisode. Critiqué pour avoir renvoyé ces bouteilles, le Marseillais a confié qu’il referait la même chose. « Je pense que oui. C'est ce que j'ai dit à la commission de discipline. Je n'ai pas pris qu'une bouteille à la 75e minute contre Nice. Tout ce qui s'est passé avant, c'est normal ? Les incidents n'ont pas commencé là. Ensuite, ça fait six ans que je tire les corners à l'OM. Je sais ce que c'est. Ça fait six ans que je prends des projectiles. Mais on ne m'avait jamais touché comme ça », a-t-il déclaré à L'Equipe.

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Payet ne regrette pas son geste

Touché dans son orgueil, Payet a également très mal pris les sanctions de la commission de discipline de la LFP. « Moi, je suis victime normalement. Et j'ai été jugé en tant que victime et coupable. Et ça, je ne l'ai pas digéré. » Jugé des deux côtés, le milieu de terrain estime que les instances ont manqué de fermeté, notamment vis-à-vis des supporters et de Nice, avant de regretter que son équipe n’ait pas quitté le terrain de l’Allianz Riviera au moment des faits. « Au vu des décisions qui ont suivi et des événements qu'il y a eu ensuite sur d'autres terrains, on ne va jamais s'en sortir. (…) Il fallait prendre des décisions justement. Ce match à Nice était l'occasion de mettre un terme à tout ça. Mais les sanctions de la commission de discipline n'ont pas été à la hauteur. Et ça s'est vu ensuite ».

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Sur un terrain plus léger, Payet est ensuite revenu sur un match que l’OM va disputer juste avant de rejouer la rencontre face à Nice : le Clasico contre Paris. Un événement qui se déroulera à l’Orange Vélodrome et qui sera encore plus attendu après le mercato XXL du PSG. Un Clasico plein de nouveautés qui aura un goût de Ligue des Champions. « Toutes les équipes sont prenables. Ils se sont renforcés et ont des objectifs élevés, mais nous aussi. Ce sera un match de Ligue des Champions, on se battra avec nos armes, notre nouvelle façon de jouer. Ce sera excitant car il y a plein de nouveautés. Ce sera le premier du coach, ils ont des nouveaux joueurs, nous aussi. »

Enfin, Dimitri Payet en a profité pour parler de son avenir. Un futur que le joueur souhaite marseillais. Lié à l’OM jusqu’en 2024, Payet dispose d’une clause de reconversion en tant que dirigeant au sein du club phocéen. A quel poste ? Ça, le Réunionnais ne le sait pas encore, mais une chose est sûre : il restera bel et bien à l’OM après avoir raccroché les crampons. « Je voulais m'inscrire ici dans la durée en tant que joueur, jusqu'à ce que je sente que je ne peux plus. Et ensuite, j'ai envie de donner autrement pour faire encore grandir ce club ». C’est dit.

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