Entretien avec… Monsef Zerka : « Je suis en contact avancé avec plusieurs clubs »

Par Sébastien DENIS
3 min.
Monsef Zerka, déjà prêt à rebondir @Maxppp

En fin de bail à l’Iraklis Salonique, l’attaquant marocain Monsef Zerka a effectué son grand retour en France avec l’UNFP. L’heure pour lui d’évoquer pour nous ses choix de carrière, son expérience en Grèce et ses contacts pour la saison prochaine.

Foot Mercato : Monsef Zerka, vous venez de disputer quelques minutes avec l’UNFP, quelles sont vos sensations ?

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Monsef Zerka : Ça va, c’est mon premier match depuis deux mois et ça va plutôt bien. L’objectif d’aujourd’hui était de ne pas se blesser et de retrouver mes repères sur le terrain.

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FM : En France, on vous a perdu de vue cet hiver suite à votre départ pour Grèce. Où en êtes-vous ?

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MZ : Je suis en contact avec pas mal de clubs, il me reste plus qu’à finaliser certains détails, mais dans le football, tout peut aller très vite, alors j’ai demandé à l’UNFP de venir me préparer avec eux. Je viens surtout pour retrouver la forme et montrer à tout le monde que je suis en pleine possession de mes moyens. J’ai quitté la Grèce au mois de mai, mais rien ne vaut les terrains.

FM : Vous dites que vous êtes en contact avancés, est-ce en France ou à l’étranger ?

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MZ : Pour l’instant, c’est essentiellement à l’étranger.

FM : C’est un choix ou c’est plus de là que les propositions arrivent ?

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MZ : Les propositions arrivent là-bas puisque déjà comme j’ai joué en Grèce plusieurs mois et que ça s’est super bien passé à l’Iraklis, j’ai laissé une bonne image de moi dans le championnat. Il y a des clubs qui sont en train de discuter avec mon agent. Tout le monde sait qu’en Grèce rien n’est simple donc je prends mon temps et je souhaite faire le bon choix. Si ça ne se fait pas, j’ai aussi des propositions dans les pays arabes. Il est clair que si j’ai un nouveau challenge en Europe, je ne dirais pas non si le club est intéressant.

FM : Le choix de la Grèce, vous assumez complètement et ça vous plairait de rester ?

MZ : Oui ça se passe bien. Le championnat me plait. Au niveau salaire ce n’est pas toujours simple. Mais quand tu pars là-bas, il y a un risque. Mon objectif premier était de retrouver un club et surtout du temps de jeu, car à Nantes, car je n’avais pas beaucoup joué durant les six premiers mois de l’année.

FM ! Nantes justement, pourquoi cela s'est mal terminé avec un départ au mercato d'hiver ?

MZ : La première saison s’était très bien passée sportivement. J’avais trouvé du rythme de jeu, tout était tranquille. Mais la deuxième saison a été plus compliquée et j’ai beaucoup moins joué. Après au niveau de la direction c’est un autre débat. Nantes c’est Nantes avec tout ce qu’on peut entendre dans les journaux.

FM : Au niveau du déroulement de votre carrière, avez-vous des regrets ?

MZ : Non c’est toujours intéressant d’avoir voir ce qu'il se passe ailleurs et de se faire des comparaisons. J’ai fait onze ans à Nancy, presque douze ans et demi entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Je voulais gouter un peu à l’étranger et en Grèce ça s’est super bien passé et j'en suis très content. Mais pourquoi ne pas revenir en France pour un dernier challenge.

FM : Pour finir, avez-vous fait une croix sur la sélection marocaine ?

MZ : J’ai eu des soucis avec l’ancien sélectionneur parce qu’il y a eu des on-dit. Aujourd’hui si la sélection m’appelle, je suis le premier à accepter avec une énorme fierté et un grand cœur pour y aller.. Mais il faudrait que je retrouve la compétition et un club ambitieux.

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