Entretien avec… Nicolas Maurice-Belay : « Il y a eu des contacts avec le PSG »

Par Khaled Karouri
5 min.
PSG Nicolas Maurice-Belay @Maxppp

Débarqué l'été dernier aux Girondins de Bordeaux, Nicolas Maurice-Belay s'est rapidement imposé comme étant un titulaire indiscutable du côté du club au scapulaire. Pour Foot Mercato, le joueur revient sur ses contacts, sa saison, et évoque son avenir.

**Foot Mercato : Tout d'abord Nicolas, comment allez-vous ?

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Nicolas Maurice-Belay :** Ça va merci. C'est toujours bien quand on gagne, donc tout va bien.

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**FM : Vous avez rejoint Bordeaux l'été dernier. Pourquoi votre choix s'était-il arrêté sur les Girondins ?

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NMB :** Parce que c'était le meilleur club au niveau du standing. Et en plus, le coach me voulait. Ça faisait quatre ans que je travaillais avec lui. C'était un point essentiel qui m'a convaincu de rejoindre les Girondins.

**FM : Disposiez-vous d'autres contacts, que ce soit en France ou à l'étranger ?

NMB :** Oui. J'ai failli signer à Toulouse ! Mais quand j'ai vu que Bordeaux s'intéressait à moi par l'intermédiaire du coach, ça a joué en faveur de Bordeaux.

**FM : Il avait momentanément été question d'un intérêt du PSG. Avez-vous réellement été approché ?

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NMB :** Oui, plus ou moins. Ce n'était pas vraiment du concret, mais il y a eu des contacts.

**FM : Quel bilan faîtes-vous de votre saison en tant que Bordelais ?

NMB :** Mitigé. Il y a eu des hauts et des bas, à l'image de l'équipe. Mais là, on est en train de bien terminer, ce serait bien de faire quelque chose de bien en cette fin de saison.

**FM : L'objectif est-il maintenant d'accrocher un strapontin en Ligue Europa, ce qui était inespéré vu le début de saison ?

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NMB :** Oui, c'est vrai ! Mais on a fait une grosse année 2012. On doit être dans les cinq premiers au niveau comptable depuis le mois de janvier, ces derniers temps on enchaîne les victoires. On essaye de rester sur cette lancée sans penser à l'Europe. On a un match très important contre Lorient ce week-end, et on va essayer de se donner une finale contre Saint-Etienne si possible.

**FM : Comment expliquez-vous le nouveau visage que vous offrez depuis la trêve hivernale ?

NMB :** Il y a eu une prise de conscience collective. On a donné une mauvaise image des Girondins de Bordeaux lors de la phase aller. Et puis l'apport d'Obraniak et de Mariano a fait énormément de bien. Ils ont eu un impact direct sur l'équipe, les joueurs moins en forme ont été plus décisifs. Tout ça fait qu'on a un meilleur classement.

**FM : Le passage en 3-5-2 a-t-il également eu un impact direct sur les résultats de l'équipe ?

NMB :** Oui. On a retrouvé une base défensive solide, alors qu'on prenait beaucoup de buts et qu'on en marquait peu. C'est un système qu'on n'avait pas forcément travaillé, mais qui a fonctionné dès le début. Ça a aidé à reprendre confiance.

**FM : Vous disiez que votre bilan était mitigé, malgré tout vous vous êtes imposé comme étant un titulaire indiscutable. Vous attendiez-vous à vous imposer si rapidement ?

NMB :** Non. Je sortais de quelques saisons à Sochaux sans forcément prouver de grandes choses. Aller dans un grand club comme Bordeaux, avec de grands joueurs et un titre remporté il y a pas longtemps, c'était un gros challenge pour moi. Pour l'instant, ça s'est bien passé, mais il y a encore du boulot à faire.

**FM : Le club est rentré dans le rang après le titre de champion. Sentez-vous une certaine pression des supporters ?

NMB :** C'est vrai que les supporters sont mécontents. Mais globalement, vu leur comportement depuis le début de la saison, malgré les bas qu'on a eus, ils ont toujours été avec nous, ils nous ont toujours soutenus. C'est un peu grâce à eux qu'on se retrouve là, c'est très important d'avoir des fans qui croient en vous.

**FM : Vous disiez que la présence de Gillot a joué dans votre choix de rejoindre Bordeaux. Quelle relation entretenez-vous avec cet entraîneur ?

NMB :** C'est quelqu'un qui m'a toujours fait confiance, là où beaucoup de gens me critiquaient par rapport à mes stats. Il savait ce que je pouvais apporter à l'équipe, il a toujours été l'un de ceux qui me défendaient le plus depuis Sochaux. Il a toujours eu confiance en moi et, de nos jours, avoir un coach qui a une telle confiance, c'est quelque chose de rare et d'important. Ça m'a poussé à rejoindre le club.

**FM : Votre carrière est forcément liée à Monaco et Sochaux. Quel regard portez-vous sur la situation de ces deux clubs, l'un en Ligue 2, l'autre luttant pour se maintenir en Ligue 1 ?

NMB :** Je suis forcément très triste. Ce sont des clubs qui sont dans de mauvaises positions. Après, c'est surtout pour Monaco que j'ai une grosse déception parce que j'ai été formé là-bas, je connais énormément de gens là-bas. Les voir dans cette situation alors que c'est une équipe qui jouait la finale de la Ligue des Champions quand j'étais au centre, c'est frustrant de voir ça de loin. Personne ne les voyait descendre la saison dernière.

**FM : Vous avez côtoyé à Sochaux Marvin Martin, Modibo Maïga et Ryad Boudebouz. Leur conseilleriez-vous de rejoindre Bordeaux ?

NMB :** Ah oui (rires) ! Bordeaux, c'est toujours un club supérieur à Sochaux je pense. C'est un tremplin pour leur carrière, pour aller plus haut. Bordeaux, ce serait une autre étape. Mais s'ils ont de meilleurs clubs que Bordeaux, c'est à eux de prendre la bonne décision. Mais c'est vrai qu'ils seraient les bienvenus à Bordeaux.

**FM : Vous avez fait la totalité de votre carrière dans l'Hexagone. Est-ce qu'un passage par l'étranger vous tenterait ?

NMB :** Oui, énormément. J'aime beaucoup le championnat anglais, c'est un championnat qui m'attire. Faire une carrière dans l'Hexagone, ce n'est pas embêtant, c'est même très bien. Mais tu as envie de goûter à l'étranger à un moment donné, et ça ne me déplairait pas.

**FM : Vous parlez de l'Angleterre, quels clubs vous feraient rêver ?

NMB :** C'est surtout le championnat que j'aime bien. Il n'y a pas d'équipes dont je rêve. Mon équipe favorite est en Espagne (rires), c'est le FC Barcelone. Sinon, en Angleterre, j'aime l'ambiance, les matches, l'intensité de jeu.

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