Benoît Trémoulinas vit une expérience contrastée au Dynamo Kiev. Le dépaysement recherché est assuré mais le latéral gauche a perdu sa place de titulaire.

Benoît Trémoulinas voulait vivre une nouvelle expérience. Il est servi au Dynamo Kiev, qu’il a rejoint l’été dernier. Dépaysement total mais aussi un statut qui a bien changé par rapport à son époque bordelaise.« J’avais besoin de me couper de mes racines et de me mettre en danger. Je suis servi, la preuve je joue moins aujourd’hui… (…) Comme je n’avais que dix jours de préparation, j’ai eu un coup de mou », a-t-il raconté à L’Équipe. Désormais, l’international français n’est que le second choix au poste d’arrière gauche, derrière Evgueni Makarenko, un Ukrainien de 22 ans. A Trémoulinas les matches de Ligue Europa et de Coupe depuis plus d’un mois.
Mais ce n’est pas cela qui l’empêche d’apprécier son passage en Ukraine. Son hésitation, il l’a eue au moment de faire son choix. « J’avoue y avoir bien réfléchi après avoir reçu début juin l’offre du Dynamo. (…) Comme le Dynamo était ma touche la plus sérieuse, je me suis décidé à faire le grand saut », explique-t-il. A l’instar de Belhanda, il a rencontré le président du Dynamo à Monaco et a été convaincu. D’autant que Bordeaux ne l’a pas retenu exagérément. Les deux parties étaient donc sur la même longueur d’onde, les Girondins ne voulant pas revivre l’épisode Chamakh, formé au club et parti en fin de contrat pour Arsenal.
« Je n’avais pas peur de m’enterrer aux Girondins car je suis un joueur du cru et Bordeaux est mon club de cœur. Ça pouvait être une bonne chose d’imiter Marc Planus et de rester mais j’avais des envies d’ailleurs. Et comme je ne voulais pas partir libre, après tout ce que Bordeaux m’a apporté en termes de récompenses financières et de titres, j’ai accepté mon transfert à Kiev à un an de la fin de mon contrat. Mais le Dynamo n’est pas mon dernier arrêt. Pourquoi ne pas revenir terminer ma carrière aux Girondins ? », glisse Trémoulinas, qui garde évidemment un souvenir ému du club girondin. Avec Poundje et Lucas Orban, Bordeaux n’est pour l’instant dépourvu dans ce secteur. Trémoulinas va pouvoir profiter encore un peu du dépaysement ukrainien, tout en essayant de retrouver sa place de titulaire.
En savoir plus sur