Ligue 1

Ligue 1 : Jean-Michel Aulas est fou de rage

L'Espagne va bientôt reprendre le football, comme l'Allemagne l'a déjà fait. Cela encourage donc Jean-Michel Aulas à continuer ses déclarations. Il a versé une nouvelle fois dans le complotisme. Cet arrêt arrange du monde selon lui...

Par Constant Wicherek
3 min.
Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique Lyonnais @Maxppp

La Liga reprendra le 8 juin prochain. On attendra encore pour la Premier League et la Serie A, même si c'est en bonne voie. En Allemagne, le football a déjà repris depuis le week-end dernier. Il ne reste donc que la France, dans ce Big Five, qui ne reprendra pas le chemin des terrains. Dans l'Hexagone, cela en embête plus d'un et surtout Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais, qui n'a pas arrêté de se répandre dans la presse depuis le début de la crise.

La suite après cette publicité

Nécessaire, ce samedi, nous avons eu la surprise d'avoir un communiqué de l'OL : « Javier Tebas, président de la Liga, qui a toujours considéré « qu’un arrêt définitif du championnat serait un cauchemar et ne servirait que les intérêts de ceux qui y auraient un intérêt personnel » a réussi à faire appliquer parfaitement dans son pays les recommandations édictées par l’UEFA lors des différentes réunions auxquelles le football français était représenté par la Directrice générale de la FFF Florence Hardouin et le Directeur général de la LFP Didier Quillot. (...) L’Olympique Lyonnais espère que l’exemple de l’Espagne venant après celui de l’Allemagne permettra de reconsidérer la décision prise en France de façon trop hâtive. (...) L’OL appelle le Président Emmanuel Macron à soutenir l’esprit d’une France qui réagit face à ses concurrents européens. Grâce à la pertinence et à l’efficacité de ses citoyens, la France a fait reculer la pandémie pour permettre la reprise contrôlée des entraînements et demain nous l’espérons de la compétition, comme c’est le cas dans la quasi-totalité des autres pays européens. La décision prise dans la précipitation le 30 avril peut être aujourd’hui compensée aux yeux des Français si l’on sait reconnaitre que rien n’est jamais définitif en adoptant la solution la plus appropriée dans l’intérêt du football professionnel français et donc des Français. »

« On se dit qu’on est vraiment trop cons »

Ce dimanche, nous retrouvons, en plus de ce communiqué, le grand patron de la formation rhodanienne en entretien dans L'Équipe. « C’est un comble, cette histoire. Depuis deux mois, les dirigeants espagnols observent et travaillent en phase avec l’UEFA. Ce qui est paradoxal, c’est qu’ils ont assisté, Javier Tebas en particulier, aux mêmes réunions que Didier Quillot. Celle du 23 avril notamment. En réalité, ce qu’ils ont dit à cette réunion avec l’UEFA, c’est : “patience”. Quand on voit que nos dirigeants y ont assisté, en en tirant des conclusions différentes, on se dit qu’on est vraiment trop cons, excusez-moi du terme. Oui, car eux se sont donné la possibilité de choisir. Tebas disait qu’un arrêt définitif serait un cauchemar, et qu’il ne servirait que ceux qui ont un intérêt personnel. Les protocoles sanitaires sont aujourd’hui des outils normalisés. L’UEFA est même allée jusqu’à sortir un protocole, qu’on ne regarde même pas en France. C’est un scandale absolu », lâche froidement Jean-Michel Aulas.

La suite après cette publicité

Le boss du club rhodanien explique aussi, évidemment, tout en jurant sur la tête de ses enfants, que si l'OL avait été second au moment de l'arrêt définitif de la Ligue 1 (les Gones sont septièmes), il aurait aussi fait le forcing pour terminer cette édition du championnat de France, que cela arrange du monde. Une sorte de complotisme, qu'il avait déjà plus ou moins sous-entendu par le passé. « Je n’ai jamais voulu profiter de la situation. Et on verra ce que diront les tribunaux. Cette décision d’arrêter n’est pas normale. Il s’est passé quelque chose, et on le saura. Ce n’est pas bien que cette décision intéresse ceux qui ne sont montés en L1, ou pas descendus en L2 », a-t-il conclu. Visiblement, la guerre n'est toujours pas finie dans notre championnat...

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier