Alors que le football chilien refait lentement mais sûrement surface sur l’échiquier du football mondial, tout les fans de ballon rond ont encore à l’esprit la chevelure d’Ivan Zamorano. Un attaquant qui a marqué les esprits, aussi bien en Amérique du Sud qu’en Europe.
Pour tout joueur sud-américain, l’Europe est un rêve absolu. Et lorsqu’il débute sa carrière professionnelle en 1986, Ivan Zamorano avait sans doute en tête le doux rêve de pouvoir jouer un jour dans le Vieux continent. Sous le maillot de Cobresal, l’attaquant chilien fait des premiers pas timides au plus haut niveau. En deux ans, le joueur dispute 31 matches, le temps pour lui d’inscrire la bagatelle de 8 buts. Un chiffre somme toute honorable, mais loin de la réputation de serial buteur qu’il va ensuite connaître. Qu’à cela ne tienne, cela ne l’empêche pas de traverser l’Océan Pacifique pour découvrir l’Europe du football.
Seulement voilà, c’est une destination pour le moins étonnante que choisit l’avant-centre. En effet, c’est en Suisse et au FC Saint-Gall qu’il débarque. Et deux ans plus tard, après avoir inscrit pas moins de 34 buts en 56 matches, le natif de Colonia de Maipu devient l’une des sensations du Vieux continent. Et c’est fort logiquement qu’il plie bagages direction l’Espagne et le FC Séville. C’est alors le début de la gloire. Pas le temps d’ouvrir ses valises que le joueur change à nouveau de maillot. Exit l’Andalousie, c’est au Real Madrid que le Chilien se rend. Et là, le bilan est sans appel : 101 buts inscrits en 173 parties disputées, un serial buteur est né.
C’est alors la consécration total pour celui que l’on surnomme l’Hélicoptère. Planant au-dessus des cieux de la capitale espagnole, le goleador doit pourtant quitter la Casa Blanca durant l’été 1996. Il signe alors à l’Inter Milan, et voit ses statistiques chuter littéralement. Même s’il passe 5 saisons en Lombardie, il ne trouve le chemin des filets qu’à 38 reprises. Fini le temps où il était un chasseur de buts, à 34 ans Zamorano décide de rentrer dans son Amérique natale. Et s’il opère d’abord un détour par le Mexique à l’America, l’attaquant s’offre une dernière pige au Chili, à Colo Colo. Et en 2003, alors qu’il a 36 ans, l’avant-centre raccroche les crampons.
Vous l’aurez donc compris, c’est une carrière riche que le buteur a connu. Aujourd’hui retraité, le joueur s’occupe comme il peut et parfois de manière improbable. Ainsi, l’ancienne gloire du football chilien a récemment placé la dernière pièce de la plus grande tour construite à partir de Lego (pour l’anecdote, la structure mesure pas moins de 31 mètres). Mais ne se contentant pas de choses aussi insolites, l’ancien attaquant a également participé à une réunion concernant le plan de santé communautaire organisé par le ministère de la Santé et de la qualité de vie de la Corporation municipale de développement durable de la région de l’Antofagasta. Le sportif a ainsi mis en avant l’importance de l’activité physique et d’une alimentation saine. Et oui, il n’y a pas qu’en France qu’on vous demande de manger 5 fruits et légumes par jour.