Depuis le début de la saison, de nombreux matches de Ligue 1 et de Ligue 2 ont été arrêtés momentanément pour des chants homophobes ou injurieux ainsi que quelques banderoles. La décision de prendre ce genre de sanctions avait été prise par la ligue, la fédération et certains ministères. Mais ce temps semble déjà révolu.
« C’est une erreur (d'arrêter les matches en cas d'acte homophobe, ndlr). J’arrêterais un match pour des cris racistes, ça, c’est clair. Je ferais arrêter un match - et j’ai donné des instructions - pour une bagarre, des incidents et s’il y a un danger quelque part dans les tribunes. Le service de sécurité des clubs doit contrôler les personnes qui rentrent sur le terrain, il y a des services pour faire en sorte que les banderoles disparaissent dans les meilleures conditions et rapidement. Ne venez pas au stade avec des banderoles, c’est aussi simple que ça. On peut venir au match pour supporter son équipe, mais il est absolument interdit moralement de rentrer avec des banderoles. On va faire en sorte que les gens ne puissent pas rentrer », a indiqué le patron du football amateur français sur France Info.
Chants homophobes dans les stades : "Je n’arrêterai pas les matchs" affirme Noêl le Graët. "J’arrêterais un match pour des cris racistes, ça c’est clair", affirme le président de la FFF.#8h30Politique pic.twitter.com/mfQ3FsmVBx
— franceinfo (@franceinfo) September 10, 2019
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