Affaire Mediapro : Jean-Michel Blanquer dézingue la LFP

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Jean-Michel Blanquer lors d'une conférence de presse @Maxppp

Le ministre de l’Éducation nationale et des Sports Jean-Michel Blanquer n'a pas hésité à tacler la LFP dimanche soir.

Le football français est en danger. Alors que Mediapro refuse de verser les sommes accordées lors de la signature du dernier contrat des droits TV, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 risquent de faire une croix sur un sacré pactole si aucun autre diffuseur ne se présente pour sauver les meubles. Canal pourrait être la solution. Une affaire d'Etat, puisqu'un prêt garanti par l'état avait été accordé aux formations professionnelles lors de la crise du coronavirus... qui devait être remboursé grâce à la hausse des sommes perçues pour les droits en question.

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« On sait l’importance macroéconomique de ce contrat. Je vais vous dire franchement les choses, c’est un contrat de fou. On avait averti la Ligue. On savait que ce contrat était fragile. Je pense que les personnes qui l'ont négocié n'ont pas été très sérieuses. On s’est tous mis dans une situation impossible. Comme toujours lorsqu’on pense qu’il y a des situations mirifiques qui existent », avait déjà lancé le président de la République Emmanuel Macron la semaine dernière. Dimanche, le ministre de l’Éducation nationale et des Sports Jean-Michel Blanquer s'est exprimé à son tour.

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La LFP a été cupide et peu réaliste

« Le président de la République a été très clair, je l'ai été aussi, je crois, et le Premier ministre aussi. On considère que vous ne pouvez pas prendre de risque financier en tant qu'acteur privé, déboucher sur quelque chose d'assez grave quand même et à la fin appeler au secours l’État pour financer votre risque, en quelque sorte », a-t-il d'abord lancé au micro de RTL.

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« Il y a des choses qu'on peut faire et des choses qu'on ne peut pas faire. Par ailleurs, j'ai toute confiance dans les acteurs du football professionnel pour trouver les solutions de sortie. Bien évidemment, on suit ça, on ne se déresponsabilise pas. Mais on n'a pas vocation à compenser des problèmes qui ont été finalement générés par une sorte de cupidité et d'irréalisme », a conclu le ministre, qui, comme Macron, estime que la LFP a donné les droits au plus offrant sans avoir de véritables garanties derrière.

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