En conférence de presse à la veille du premier match de préparation des Bleus avant l'Euro, Didier Deschamps a décrypté les différentes animation qu'il pourrait mettre en place avec les présences des trois éléments offensifs : Griezmann, Mbappé et Benzema.
Didier Deschamps est un homme chanceux. Il dispose sans doute de la meilleure équipe du monde à l'heure actuelle. En plus de cela, il s'est offert le luxe de rappeler Karim Benzema en équipe de France. Les retrouvailles avec le reste du groupe, plus de 5 ans après, ont l'air de se dérouler dans la joie et le travail. De bon augure avec un Euro 2020 où les Bleus, déjà auréolés d'un titre de champions du monde il y a trois ans, auront l'étiquette de favori de la compétition collée en gros sur le front.
Malgré la présence de tous ces talents, notamment devant, il faut maintenant trouver un équilibre. Le sélectionneur ne pourra pas aligner tous ses éléments offensifs et il semble que les présences devant de Griezmann, Mbappé et Benzema condamnent un peu les autres attaquants du groupe. Pourtant, ils ne seront pas les seuls à jouer. La vérité des adversaires, des configurations de matches et les différents équilibres à trouver pimenteront les prochains rendez-vous de l'équipe de France, à commencer par le Pays de Galles dès mercredi pour le premier match de préparation (à suivre en live commenté sur notre site).
Deschamps pense à l'attaque mais pas que
«Il y a une animation offensive, il y en aura une au début de match, peut-être d'autres en cours de match. La qualité, ils l'ont, ça dépendra aussi de notre milieu de terrain, tout ça est lié. Je me doute bien que ça peut aller jusqu'à combien de passes a fait l'un à l'autre. Je ne peux pas les dissocier du reste de l'équipe. Il y a l'envie de faire les choses du mieux possible, mais il y a un adversaire, on sort d'une première partie où il y a eu une charge de travail intense avec des doubles séances», prévient le sélectionneur.
Deschamps a testé plusieurs systèmes comme le 4-4-2 losange à l'entraînement, mais pour demain à Nice, c'est plutôt un 4-3-3 qui est pressenti. «Il y a une position de départ qui est celle-là, mais il y a une liberté pour tout le monde. J'ai toujours laissé beaucoup de liberté de permutation aux offensifs. Je leur ai dit ce que j'attendais d'eux mais il y a aussi leur intelligence, la complémentarité de leurs qualités. Il y a tellement de cas de figure, que chacun soit dans son registre», assure le patron des Bleus, qui peut se targuer d'avoir pas mal de cartes différentes en main pour associer des «joueurs intelligents» pour favoriser les automatismes.
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