Toulouse : le revanchard Aaron Leya Iseka voit les choses en grand

Par Dahbia Hattabi
4 min.
Toulouse @Maxppp

Cet été, le Toulouse Football Club a misé sur Aaron Leya Iseka. Après un passage compliqué à l'Olympique de Marseille en 2016, le petit frère de Michy Batshuayi revient dans l'Hexagone avec l'envie de prendre sa revanche.

Retrouver la confiance. Tel est l'objectif d'Aaron Leya Iseka qui s'est engagé cet été pour 4 ans en faveur de Toulouse. Il faut dire que le Belge n'a pas pu vraiment travailler dans la stabilité ces dernières saisons. Lors des deux dernières années, l'attaquant a été prêté à l'Olympique de Marseille (9 matches) puis à Zulte Waregem (9 buts en 31 matches). Il a donc troqué le maillot mauve d'Anderlecht pour celui des Pitchounes cette intersaison. Un choix que le principal intéressé ne regrette pas, comme il l'a expliqué à La Dernière Heure. «Les deux parties étaient d’accord pour que cela s’arrête. Cela s’est passé vite. Tant mieux pour moi et pour eux. Partir définitivement est une bonne chose, tout est clair. Je vais grandir ailleurs (...) Je suis focalisé sur Toulouse et j’espère que cela se passera bien pour Anderlecht parce que même si j’ai quitté le club, on va dire bizarrement, j’ai toujours Anderlecht en moi, dans mon cœur».

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À 20 ans, le petit frère de Michy Batshuayi prend un nouveau départ. Et le projet proposé par le TFC l'a directement emballé. «J’ai parlé avec Alain Casanova, l’entraîneur. Son style de jeu qui s’inspire de l’Espagne m’a beaucoup attiré. Il m’a parlé du projet qui allait se mettre en place. C’était un challenge qui m’a directement donné envie. Avec mes représentants, on a pensé que c’était la meilleure solution. C’est un tout. Là, je joue tous les matches, je suis dans un bon club, dans une belle ville, en Ligue 1, un championnat fréquenté par de plus en plus de gros joueurs. Pour progresser, c’est l’idéal». Et à l'écouter, il doit encore progresser sur plusieurs points. «Je dois devenir un joueur qui s’arrache plus, qui presse, qui court un peu partout. C’est l’idée du coach : avoir le ballon. Et il veut des joueurs qui ne lâchent pas, qui courent sans arrêt. C’était un de mes petits défauts, un des points sur lesquels je devais progresser».

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Aaron Leya Iseka a grandi

Il ne compte pas se reposer sur ses acquis. «Là, je dois devenir un guerrier. C’est ce qu’il essaye de mettre dans le groupe. Cela marche bien. C’est idéal pour moi. Je ne m’attendais pas forcément à ce que cela aille si vite, si bien. J’avais fait une bonne préparation aussi. Je me doutais bien qu’on pouvait faire quelque chose de bien, ce qui est le cas pour le moment». Titulaire lors des 4 premières journées de L1, Aaron Leya Iseka (1 but) a de grandes ambitions cette saison. «Cela doit être ma saison. J’ai tout ce qu’il faut pour que ce soit ma saison. À moi de jouer et j’espère le faire. C’était le moment de quitter la Belgique. J’ai vécu de bonnes choses, j’ai accumulé de l’expérience. Malgré le fait que cela se soit mal passé pour moi en France à Marseille, je me suis dit que cela pouvait être totalement différent dans un autre contexte. C’était le bon moment pour partir. Toulouse, c’est plus familial, plus discret. C’est parfait pour moi. Il y a une vraie tradition de jeunes aussi. Je retrouve le vrai sourire, la vraie confiance. Je suis tombé au bon endroit».

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Le Belge avait perdu confiance en lui, ce qui est forcément problématique lorsqu'on est un avant-centre. Mais Alain Casanova l'aide à la retrouver. «Je doutais beaucoup de moi-même. J’ai retrouvé une confiance totale avec le coach qui croit en moi, mes coéquipiers qui me font confiance et j’ai tout pour aller de l’avant». Il continue : «Je ne vais pas rejeter la faute sur mes entraîneurs, j’ai ma part de responsabilités aussi, attention. Après, je suis vraiment dans de bonnes conditions, c’est à moi de jouer (...) Marseille, c’était vraiment hard. Là, c’est tout le contraire. Je ne sais pas si je suis un nouveau joueur mais j’essaye de profiter un max. Le coach complète les manquements que j’avais. Je sens que je progresse dans les secteurs de jeu où je devais le faire. J’en profite. Je me sens vraiment bien, j’espère que cela va durer». C'est tout le mal que l'on peut souhaiter au revanchard Aaron Leya Iseka, qui aura l'occasion de joindre l'acte à la parole lors de la réception de l'AS Monaco le 15 septembre prochain.

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