OL : Rudi Garcia s’agace déjà devant les médias…

Par Matthieu Margueritte - Dahbia Hattabi
3 min.
Rudi Garcia lors du match Strasbourg-OL @Maxppp

Présent cet après-midi en conférence de presse, Rudi Garcia est une nouvelle fois revenu sur la défaite face au LOSC. L’occasion pour l’entraîneur rhodanien de défendre ses choix et son équipe.

Dixième du classement de Ligue 1 après sa défaite à domicile contre Lille (0-1), l’Olympique Lyonnais n’a pas su enchaîner un troisième succès de rang après ses bons résultats obtenus contre Nice (2-1) et Strasbourg (2-1). De quoi valoir à l’équipe entraînée par Rudi Garcia de nouvelles critiques. Ce jeudi, le coach des Gones faisait face aux médias et sans surprise, il a de nouveau été questionné sur cette performance. Et visiblement, l’accumulation des critiques semble commencer à agacer l’ancien technicien phocéen.

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« Atteint de rien du tout. Je suis combatif, je suis reparti. Motiver les troupes. Mon rôle c’est d’avoir du recul contrairement à l’information même si ce n’est pas le bon mot. Pour sortir du buzz de l’immédiateté, des analyses à courte vue juste après un match. Si on est capable de gagner à Nîmes et qu’on est capable de refaire 4 victoires sur 5 à partir de Nîmes, ça repartira », a-t-il déclaré pour répondre à tous ceux qui le pensaient touché mardi soir après le match face aux Dogues. Ensuite, face à l’insistance des questions, le coach rhodanien a sorti la carte du physique pour tenter d’expliquer le piètre fond de jeu lyonnais de ces derniers temps.

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Rudi Garcia se défend face aux critiques

« Pour bien jouer, il faut être prêt physiquement. Quand on manque de pep’s et d’énergie c’est normal qu’on soit plus lent dans nos enchaînements offensifs. Il ne faut pas faire un constat que sur un match. À Toulouse, on a été mené deux fois, et à Strasbourg aussi. Tout le monde disait : "oulala c’est pas facile de gagner là-bas". Et quand on y a gagné, on a dit : "ils ont gagné contre une faible équipe de Strasbourg". Contre Strasbourg, on n’a pas été extraordinaire, mais on a été plutôt pas mal. C’est important de faire tourner l’effectif et de faire appel à tout le monde. (…) On peut pas faire à Strasbourg : "bravo la rotation" et dire contre Lille : "ah, il y a des joueurs qui sont restés dehors". On ne peut pas dire des choses différentes à trois jours d’intervalle. »

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Et ce n’est pas tout. Pour Garcia, les interrogations sur le fond de jeu sont bien trop précoces. Nommé à la tête de l’OL le 14 octobre dernier, ce dernier refuse de sombrer dans la sinistrose. «On m’a déjà posé la question après une ou deux journées. Bien sûr qu’il y a du travail. Le championnat est une période longue haleine. Il faut enchaîner les victoires et les trois points. Je pense à Marseille et contre Lille. Parfois, il vaut mieux gagner une fois et perdre une fois que faire deux matches nuls. Il ne faut pas tout remettre en cause. (…) Ils (les joueurs) ont besoin d’entendre qu’ils ne font pas tout bien, mais ils ont besoin de savoir que l’état d’esprit est bon. J’ai vu une équipe combative qui n’avait peut-être pas les moyens de ses ambitions dans jeu à cause d’un manque athlétique. On disait que c’était une équipe qui n’avait pas de caractère et ils l’ont montré sur les deux derniers matches». Et à Nîmes, équipe réputée pour être accrocheuse aux Costières, l’OL en aura plus que jamais besoin.

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