Coupe du monde des clubs

Gifle de Luis Enrique, carton rouge de João Neves : le PSG a complètement craqué contre Chelsea !

Dépassé par Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs (3-0), le Paris Saint-Germain a également perdu ses nerfs. Entre tacles appuyés, altercations verbales et gestes d’humeur, plusieurs joueurs – et même Luis Enrique – ont craqué dans un climat tendu. Une fin de match sous haute tension, symptomatique d’un groupe frustré, vexé et incapable de digérer l’ampleur de la désillusion.

Par Valentin Feuillette
3 min.
Luis Enrique contre Chelsea @Maxppp

Ce devait être l’apothéose d’une saison triomphale, ce fut un naufrage collectif. Opposé à Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs, le Paris Saint-Germain a sombré avec fracas (3-0), dépassé dans tous les compartiments du jeu par des Blues inspirés et impitoyables. Dès les premières minutes, les Parisiens ont subi l’impact physique et le rythme effréné imposé par les Anglais. Cole Palmer, intenable, a frappé deux fois (22e, 29e) avant que Joao Pedro n’enfonce un peu plus le clou juste avant la mi-temps (44e). Cueillis à froid, étouffés tactiquement, les hommes de Luis Enrique sont apparus déboussolés, frustrés et sans solution face à l’intensité adverse.

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Le second acte n’a pas permis de renverser la tendance, malgré une timide réaction à l’image d’un Dembélé remuant ou d’un Donnarumma encore décisif. Chelsea a géré son avance avec maîtrise pendant que Paris perdait en lucidité, en énergie… et en sang-froid. Symbole d’une tension palpable sur le terrain, Joao Neves voyait rouge en fin de match (85e), sanctionnant un PSG à bout de nerfs. Et dans l’ombre d’un trophée qui s’éloignait, la frustration a débordé : gestes d’humeur, accrochages verbaux, attitudes trahissant un groupe vexé d’avoir vu son rêve mondial s’effondrer sans combattre pleinement. La défaite, au-delà du score, a laissé des traces.

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Plusieurs épisodes bouillants !

Frustrés par le scénario du match et bousculés dans l’intensité, plusieurs joueurs parisiens ont fini par craquer, donnant lieu à une série d’échauffourées aussi inattendues que révélatrices d’un mal-être profond. L’incident le plus marquant est intervenu en fin de rencontre, lorsque Joao Neves, déjà fébrile, a relevé violemment Marc Cucurella resté au sol, avant de lui tirer les cheveux sous les yeux de l’arbitre quelques minutes plus tard sur une autre action. Provocation ou simulation de l’Espagnol, l’attitude de Neves lui a valu un carton rouge direct (85e) et a mis le feu aux poudres dans une fin de match électrique. Plus tôt, en première période, Achraf Hakimi s’était lui aussi chauffé avec Enzo Fernandez après un duel rugueux au milieu de terrain, échangeant quelques mots appuyés et une bousculade vite interrompue par l’arbitre. Mais c’est au coup de sifflet final que la tension a atteint son paroxysme. Tandis que les joueurs de Chelsea exultaient, Luis Enrique, furieux de l’attitude provocatrice de Joao Pedro, a été aperçu en train de lui asséner une gifle sèche avant d’être rapidement écarté par des membres de son staff et Presnel Kimpembe.Une scène surréaliste, captée par les caméras, qui a mis en lumière la nervosité du technicien espagnol.

Dans le même temps, Gianluigi Donnarumma, hors de lui, semblait prêt à en découdre avant d’être calmé in extremis par l’entraîneur londonien Enzo Maresca, venu jouer les pompiers de service. Une fin de match tendue, symptomatique d’un PSG dépassé par l’événement, où la frustration s’est exprimée autant par les gestes que par les regards noirs échangés sur la pelouse. Luis Enrique a immédiatement déploré sa perte de sang-froid face à João Pedro. Peu après la bagarre avec les joueurs de Chelsea, l’entraîneur du PSG a expliqué à ses assistants ce qui s’était passé avec l’attaquant brésilien du club anglais, filmé par les caméras de DAZN lisant les lèvres de l’entraîneur espagnol : « Je suis stupide. Il est là, il me pousse, je le touche et il se jette ». Plus tard en conférence de presse, il a affirmé : «Ce qui s’est passé à la fin du match était une situation que tout le monde aurait pu éviter. J’ai essayé de séparer les joueurs ; il y avait de la tension. Nous aurions tous dû empêcher la situation de dégénérer. Je n’ai aucun problème à m’exprimer. Après le match, il y avait beaucoup de tension. Tout le monde bousculait les joueurs, à cause de la tension. J’ai vu Maresca bousculer des joueurs, et d’autres le bousculer. Ce sont des situations que nous devrions tous éviter. J’ai donc séparé les joueurs». A voir si Luis Enrique sera lourdement sanctionné ou non.

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