Coupe du monde des clubs

L’humiliation du PSG provoque un fiasco total dans les rues de Paris !

Malgré un dispositif de sécurité exceptionnel déployé dans Paris, la finale de la Coupe du monde des clubs entre le PSG et Chelsea s’est transformée en soirée sans éclat. Battus (3-0), les Parisiens ont vu leurs espoirs de quintuplé s’envoler, plombant l’ambiance dans la capitale, où aucun point de rassemblement officiel n’était prévu.

Par Valentin Feuillette
3 min.

Tout juste auréolé de deux titres en Coupe de France et en Ligue des champions, le Paris Saint-Germain espérait conclure sa saison historique en beauté lors de la finale de la Coupe du monde des clubs. Opposés à Chelsea dans ce choc européen délocalisé à Atlanta, les Parisiens ont pourtant sombré. Malgré un onze de départ ambitieux et une volonté de dicter le tempo, l’équipe de Luis Enrique a été prise à la gorge d’entrée par des Blues déterminés. Cole Palmer, véritable poison pour la défense francilienne, a signé un doublé express avant d’offrir une passe décisive à Joao Pedro pour un score sans appel à la pause (3-0). La seconde période n’a rien changé : entre occasions manquées, rythme en berne et exclusion de Joao Neves en fin de match, le PSG n’a jamais su inverser la tendance. Le rêve d’un quintuplé s’évanouit, laissant place à une humiliation cinglante face à une équipe de Chelsea impressionnante de maîtrise.

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Anticipant un scénario euphorique en cas de nouveau sacre parisien, les autorités avaient mobilisé un dispositif de sécurité exceptionnel dans la capitale. La Préfecture de Police de Paris avait pris un arrêté dès vendredi, interdisant tout rassemblement visant à suivre la retransmission du match, qu’il s’agisse de fan zones ou d’écrans visibles depuis la voie publique. Circulation coupée dès 20 heures sur les Champs-Élysées, stations de métro fermées, présence massive de CRS : tout avait été pensé pour prévenir d’éventuels débordements similaires à ceux survenus après la finale de la Ligue des champions. Mais le scénario du match a vite éteint tout emballement : dans les rues de Paris, l’ambiance a viré à l’indifférence, voire à la résignation, face à un fiasco sportif que personne n’avait vu venir.

Un programme XXL tué dans l’œuf !

Paris s’était préparée à vivre une soirée potentiellement explosive ce dimanche, à l’occasion de la finale de la Coupe du monde des clubs entre le PSG et Chelsea. En prévision d’éventuels débordements, un important dispositif policier avait été déployé dans la capitale, notamment autour des Champs-Élysées, où la circulation avait été coupée dès 20 heures. La Préfecture de Police avait pris les devants dès vendredi en interdisant tout rassemblement public autour de la diffusion du match, y compris les fan zones ou écrans visibles depuis la voie publique. Le club parisien lui-même avait appelé à la responsabilité de ses supporters sur les réseaux sociaux, insistant sur la nécessité de « respecter les arrêtés » dans un esprit d’unité et de fête. Mais le scénario du match n’a laissé aucun suspense. Très rapidement mené, le PSG a vu ses espoirs s’effondrer face à une équipe de Chelsea clinique (3-0), tuant dans l’œuf toute velléité de célébration dans les rues.

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Alors que Londres fêtait dans le même temps le sacre des Blues le soir venu, l’ambiance à Paris est restée figée. Dans les quartiers centraux comme Châtelet ou les Grands Boulevards, les bars ont vu leur fréquentation largement en dessous des attentes malgré quelques tentatives d’animation, entre écrans détournés vers l’extérieur et entrées payantes incluant des consommations. L’enthousiasme des supporters, porté par la victoire écrasante en finale de Ligue des champions un mois et demi plus tôt, a rapidement été refroidi. Beaucoup de supporters ont détourné les yeux des écrans dès le troisième but encaissé, préférant scruter leurs téléphones que rêver d’un nouveau titre. En plein cœur des festivités liées au 14 juillet et à la veille d’un feu d’artifice attendu sur le Champ-de-Mars, ce rendez-vous devait être la cerise sur le gâteau de la saison parisienne. Il n’aura été qu’un épilogue amer, dans une ville restée sous contrôle, mais sans ferveur.

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