CDM

L’affaire Anelka secoue un peu plus l’équipe de France

Muet sur le terrain depuis le début de la Coupe du monde, Nicolas Anelka est bien plus loquace dans les vestiaires. L'Équipe révèle que l'attaquant de Chelsea aurait insulté le sélectionneur national Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique (2-0), ce pour quoi il aurait été remplacé par André-Pierre Gignac.

Par Alexis Pereira
1 min.
France @Maxppp

La défaite de l'équipe de France face au Mexique (2-0) a profondément ému l'opinion publique. Triste, en colère et résignée devant le jeu des Bleus, les Français ont connu une énorme déception. Sur le plan purement technique et tactique, il faut dire que les Tricolores ont tout sauf briller... Mais pire que cet aspect déjà inquiétant, c'est l'état d'esprit qui a cristallisé toutes les critiques d'après-match. Première cible : Nicolas Anelka. Pas concerné, pas à sa place, pas volontaire : on a tout entendu sur l'attaquant de Chelsea. C'est du moins ce que l'on croyait, car aujourd'hui L'Équipe révèle les coulisses de la mi-temps du match.

La suite après cette publicité

Remplacé par André-Pierre Gignac à la pause, l'ancien Parisien ne devait initialement pas sortir. Raymond Domenech dans sa causerie à la mi-temps lui a demandé de respecter son poste et d'éviter de trop dézoner. Une consigne logique au vu des errances du buteur français. Pour appuyer cet ordre, l'entraîneur l'aurait menacé de le sortir. Ce à quoi le natif de Trappes aurait répondu : « Va te faire enculer, sale fils de pute ». Des propos indignes que le technicien n'aurait pas supportés, ce qui explique le remplacement.

Alors qu'il dispute la première (et sans doute la dernière) Coupe du monde de sa carrière, Nicolas Anelka s'est un peu plus mis le public à dos et va sans doute renforcer le désamour des Français pour leur équipe nationale. Si cette incroyable histoire se confirme, il a peut-être sans doute tristement dit adieu à l'équipe de France. Et dire que cette affaire éclate au grand jour alors que les Bleus peuvent encore nourrir un infime espoir de qualification pour les huitièmes de finale. Sérénité quand tu nous tiens...

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier