Rien ne va plus au Betis !

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Manuel Pellegrini et Nabil Fekir à l'entraînement du Betis @Maxppp

Hier soir, le Real Betis Balompié s'est incliné 2 à 0 face à Eibar. Un nouveau revers qui plonge les Andalous petit à petit dans la crise.

De nouvelles ambitions. Cette saison, le Real Betis Balompié voulait repartir du bon pied. En effet, les Andalous étaient frustrés après un exercice 2019-2020 où Rubi, qui avait succédé à Quique Setién, n'a pas été à la hauteur des espoirs placés en lui. Les Béticos avaient terminé à une très décevante quinzième place. Les pensionnaires du stade Benito-Villamarin ont ainsi décidé de miser sur un nouvel homme fort cet été. Un entraîneur au CV riche avec une bonne réputation et un style qui peut correspondre au Betis : Manuel Pellegrini.

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Entre 2004 et 2013, le Chilien a notamment été sur le banc de Villarreal, du Real Madrid et enfin de Malaga. Ensuite, le coach âgé de 67 ans a dirigé Manchester City, le Hebei China Fortune FC avant de poser ses valises à West Ham. Remercié fin décembre 2019 et donc libre, il attendait de relever un nouveau challenge. Et le 9 juillet dernier, il s'est officiellement engagé avec le Betis. Sept années après son départ, il a retrouvé la Liga. Un championnat qu'il connaît sur le bout des doigts. Ambitieux, Pellegrini n'a pas caché qu'il voulait remettre le club sévillan sur de bons rails lors de sa présentation à la presse.

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Le Betis continue sa chute au classement

«C'est une équipe qui doit se battre pour les places européennes, elle en a besoin en tant qu'institution et ce sera son objectif principal ». Une mission tout à fait dans ses cordes mais loin d'être évidente. Tout avait plutôt bien commencé puisque le Betis, dont le jeu en a séduit pas mal, a débuté la saison avec deux succès (Alavés, Valladolid). Puis, l'équipe ibérique a enchaîné avec deux défaites (Real Madrid, Getafe). Après un succès contre Valence, elle a alterné le bon et le moins bon. Sur les six dernières journées, le Betis a perdu 5 rencontres, pour seulement un succès (contre Elche, 1e novembre).

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Dans le dur en ce mois de novembre, les Andalous pointent à la 14e place du classement (12 points, 4 victoires, 7 défaites). Battus hier soir à domicile par Eibar (2-0), ils restent sur une série de 3 défaites lors des 3 dernières journées. Après le match, Manuel Pellegrini a avoué ne pas être satisfait de la prestation de son équipe, qui a perdu de nombreux ballons et s'est procuré peu d'occasions face à des adversaires disciplinés et agressifs. Le Chilien n'a pas caché qu'il n'était pas forcément rassuré par ses troupes.

Pellegrini n'est pas rassuré, mais il ne perd pas confiance

«Je suis inquiet. Lorsque vous ne trouvez pas les solutions et que les résultats ne sont pas ce que vous attendez, vous devez l'être. Nous avons apporté des changements, mais nous continuons à faire des erreurs importantes. Nous sommes plus forts et plus unis que jamais, nous devons trouver la solution. Dès que nous gagnerons un peu de confiance, l'équipe reprendra le jeu comme au début de la saison ». Avec 12 buts marqués et surtout 23 encaissés, le Real Betis Balompié possède la pire défense de la Liga actuellement. Retrouver une solidité défensive est prioritaire pour Pellegrini, qui compte sur l'expérience de son gardien Claudio Bravo dans ce compartiment du jeu.

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Offensivement, le technicien comptera notamment sur Nabil Fekir, qui revient d'une blessure. En revanche, il fera sans Sergio Canales, longuement blessé. Si la situation perdure, les Verdiblancos pourront s'activer sur le mercato pour éviter de sombrer. «En ce qui concerne l'équipe, je ne pense pas qu'il soit temps de se plaindre. Nous avons une équipe pour mieux jouer que ce que nous faisons aujourd'hui. Il faut reprendre confiance, essayer revenir à une sécurité défensive. Je suis sûr que lorsque l'équipe obtiendra un résultat, la confiance reviendra et les performances individuelles des joueurs qui peuvent faire mieux reviendront», assure un Manuel Pellegrini qui veut vite stopper l'hémorragie. La rencontre de dimanche face à Osasuna sera l'occasion de panser les plaies du Betis et d'y mettre un terme.

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