ASSE-OM : retour sur un improbable week-end de report...

Finalement, c'est bien ce dimanche que l'Olympique de Marseille et l'Association Sportive de Saint-Étienne (ASSE) se sont affrontés. C'était même à 15h dans un froid polaire. Pourtant, rien n'a été simple. En raison des fortes chutes de neige sur la France et notamment dans le Forez, la décision de reporter la rencontre, initialement prévue ce samedi à 21h, a été prise assez rapidement par la préfecture.

Dans les coursives de Geoffroy-Guichard, ce dimanche, il se murmurait que c'était les supporters des Verts, destinés à reprendre la route le soir tard sur des routes verglacées, qui avaient demandé le report. Entériné. Pourtant, cela n'a pas été simple de trouver une autre date et les discussions, dans les entrailles du stade des Verts, allaient bon train.

Croisé au hasard, Laurent Paganelli, l'homme phare des bords terrain de Canal +, estimait qu'il aurait fallu déplacer la rencontre à ce lundi soir. Parce qu'en réalité, son employeur, Canal +, expliquait ne pas être en mesure de proposer une réalisation télévisuelle correcte de la rencontre. Mais cela revenait à faire jouer cette rencontre au mieux fin avril, au pire entre la J37 et la J38. Il semble que la LFP soit passée en force, ce que regrettait la chaîne cryptée dans un communiqué ce samedi.

Pénalisant pour tout le monde selon Pascal Dupraz

Évidemment, après la confrontation (victoire 4-2 des Marseillais), les deux entraîneurs ont été invités à expliquer leur ressenti là-dessus. «Cela a été difficile parce qu'on savait pas quand on allait jouer ni quand. C'était dur de planifier avec sérieux. Il y a eu plusieurs hypothèses. Je ne pense pas que c'est normal dans un championnat comme ça pour un match prévu de longue date », a évoqué Jorge Sampaoli avant que Pascal Dupraz ne lui succède sur l'estrade.

« Pénalisant pour les deux équipes, pénalisants pour les spectateurs. J'imagine que beaucoup de nos supporters ont dû s'adapter. Au prix où est le litre d'essence, c'est double de dépense pour ceux qui viennent au football. C'est mon côté légaliste, si des personnes ont pris des décisions de remettre le match, c'est qu'ils avaient de bonnes raisons», a expliqué le Savoyard. Heureusement, la VAR a été disponible et les téléspectateurs ont pu voir - mal - la rencontre.