JO, Real Madrid : les espoirs et les doutes de Thierry Henry sur Kylian Mbappé

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Thierry Henry pose la question de l'avenir de Kylian Mbappé @Maxppp

Thierry Henry ne renonce pas facilement. Il assure encore espérer bénéficier de l’apport de Kylian Mbappé dans son équipe pour les Jeux Olympiques. Et attend de voir où l’attaquant va véritablement signer…

« Je ne me suis jamais arrêté au premier non ». Il y a deux jours, Thierry Henry laissait entendre qu’il ne baisserait pas les bras au sujet de Kylian Mbappé et de sa participation espérée aux Jeux Olympiques 2024 à Paris. Il faut dire que le sélectionneur des Espoirs rêve de s’appuyer sur l’attaquant français, quand bien même ce dernier se pliera à la décision de son club. Qui sera le Real Madrid comme nous l’expliquions dès le 7 janvier dernier.

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Toutefois, Thierry Henry a rappelé que selon lui, il n’y avait pas encore de certitude sur le futur club qui accueillera Kylian Mbappé, dans un entretien accordé au Parisien. « Kylian peut aller où il veut, il rendra le choix bon. Que ce soit au Real — puisque tout le monde pense que c’est évident alors qu’on peut se tromper — ou ailleurs, Kylian sera bon quel que soit l’endroit où il ira », a-t-il glissé à un moment de l’interview.

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Henry ne lâchera pas le Real Madrid

Si c’est au Real Madrid, alors il n’y a guère de chance de le voir aux JO. « Mais s’il va au Real, on est au courant qu’ils ne laisseront pas partir leurs joueurs », lâche Henry, tout en assurant qu’il va essayer jusqu’au bout. « Je continuerais à demander. Je ne m’arrêterais pas là. On parle de Kylian, mais là-bas il y a aussi Camavinga, Tchouaméni et Mendy. J’essaierai jusqu’au bout, car je veux la meilleure équipe. Mais on en revient au même débat : que faire à part être poli, demander, redemander encore et encore ? C’est comme quand, à Noël, tu as demandé dix fois le même cadeau à tes parents, sans succès, et que tu recommences quand même une onzième fois… Il faut demander. Qui s’arrête au premier refus ? »

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Thierry Henry n’a donc pas encore rendu les armes, même s’il a bien compris que la mission serait difficile. Et il estime bénéficier de plus de chances que son prédécesseur Sylvain Ripoll, qui avait été lui recalé par les clubs français lorsqu’il leur demandait des joueurs pour les JO de Tokyo en 2020. « Je n’ai pas peur, je sais que ça va arriver. Là où c’était plus délicat pour Sylvain Ripoll à l’époque, c’est que les difficultés venaient des clubs français. C’est dur à comprendre, quand même. Je ne pense pas que ça viendra d’eux cette fois, enfin je l’espère. Mais les clubs étrangers vont me dire qu’ils aiment bien notre pays, que c’est sympa, mais que si le joueur se blesse, ils font quoi ? »

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