Benfica-PSG : des supporters parisiens signalent des fouilles "choquantes" à Lisbonne

Par Anas Bakhkhar
2 min.
Estádio do Sport Lisboa e Benfica (da Luz) @Maxppp

En déplacement sur la pelouse de l'Estadio de La Luz, le Paris Saint-Germain n'a pu prendre qu'un point face à Benfica dans le cadre de la troisième journée de Ligue des champions. Un match nul qui ne change pas le classement du groupe H, puisque le club de la capitale garde sa place de leader grâce à une meilleure attaque (6 buts contre 5 pour le SLB). Néanmoins, les supporters parisiens ne gardent pas un bon souvenir de ce déplacement en terres lisboètes, et ce en raison des forces de l'ordre locales. En effet, plusieurs fans sur place ont été victimes de palpation choquantes de la part des responsables de la sécurité : «on n'est jamais accueillis à bras ouverts par la police, ni par la sécurité des autres club, mais là niveau fouille corporelle, je n'ai jamais vu ça. Je vais être claire avec vous. Après ce que l'on a vécu, si j'avais su parler portugais, j'aurais pu porter plainte pour agression sexuelle», explique Juliette, membre ultra interrogée par France Bleu.

La suite après cette publicité

Toujours au micro de la radio française, un autre témoignage, celui de Candice, a dénoncé les conditions de fouille : «je ne vais pas revenir sur l'avant-match et le cortège, où la police était un peu sur les nerfs. Ni sur l'attente très longue devant le stade où il y avait de la tension, mais juste des mots. Passé ça, on arrive au moment de la fouille. Une dame commence par fouiller mon sac à dos, normal, puis mon portefeuille pendant une bonne minute. Pas grave, je n'ai rien à cacher. Et après arrive la fouille corporelle. Tout d'abord, on commence par toucher mon soutien-gorge, puis on m'a mis la main à l'intérieur de mon sous-vêtement pendant une bonne minute, avant de me mettre la main longuement dans mon entrejambe. Tout ceci était très désagréable, je suis sortie de là choquée, comme beaucoup de supporters. Mais on n'a rien fait, rien dit, par peur de la réaction de la sécurité. Mais ce n'est pas normal ce que j'ai vécu.»

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité