PSG : le cas Sergio Ramos divise l’Espagne !

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Sergio Ramos en conférence de presse @Maxppp

Critiqué à Paris et pas dans les plans de la sélection espagnole, Sergio Ramos est un sujet assez clivant en Espagne…

Sergio Ramos vit une drôle de saison, et de façon générale, son aventure parisienne est un peu curieuse. Après une première saison compliquée, marquée par des blessures à foison, le vétéran espagnol a montré être capable du meilleur, comme face au Bayern… comme du pire, à l’image de beaucoup de rencontres de Ligue 1 où il a été en difficulté. Dans le même temps, il a vu comment les portes de la sélection espagnole se sont définitivement refermées. D’abord, parce que Luis Enrique ne l’a pas appelé pour le Mondial, puis, le successeur de l’ancien coach du Barça lui a également fait savoir qu’il n’allait pas entrer dans ses plans. Ramos a donc pris sa retraite internationale.

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Une affaire qui divise l’Espagne. Pour deux raisons : d’abord cette retraite internationale qui en a étonné plus d’un, puis, les critiques contre Ramos formulées en France sont également mal comprises par les journalistes et supporters espagnols. Mais les deux polémiques se rejoignent. Tout d’abord, parce que beaucoup d’observateurs ibériques ne suivent pas forcément les matchs du PSG. Pour beaucoup d’entre eux, Sergio Ramos est encore l’énorme défenseur qui a fait les beaux jours du Real Madrid pendant plus d’une décennie. Leur vision de l’Andalou n’est plus forcément en accord avec la réalité du terrain. À cela, ajoutez que l’Espagne n’a pas forcément trouvé de défenseur de garanties pour le remplacer, le secteur défensif étant l’un des points faibles de la sélection sud-européenne.

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L’Espagne est divisée

Dans ce contexte-là, on comprend mieux pourquoi les absences répétitives du Parisien dans les listes de la Roja ont du mal à passer chez beaucoup d’Espagnols. Et particulièrement chez les pro-Madrid. De même pour les critiques formulées à Paris, qui sont régulièrement reprises dans les médias ibériques. Les analyses de consultants ou journalistes français sur le défenseur sont ainsi souvent relayées de l’autre côté des Pyrénées, et beaucoup trouvent les Français très sévères avec le joueur formé à Séville. Tous… Sauf les supporters du FC Barcelone, forcément. Bien que parti loin du Bernabéu, Ramos reste une icône du Real Madrid, et les fans du Barça ont plutôt tendance à se ranger du côté de ceux qui estiment que la sélection et Ramos, c’est légitimement terminé. Au-delà de cette bipolarité entre les deux ogres du football espagnol, les supporters neutres ou moins fanatiques ont aussi des avis assez divergents. Certains affirment que l’Espagne ne peut pas se passer d’un tel défenseur, alors que d’autres veulent lancer un nouveau cycle et ne veulent pas faire du neuf avec du vieux.

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Toujours est-il que depuis le départ de Gerard Piqué et les absences de Ramos, la Roja a eu du mal à se trouver des tauliers derrière. Aymeric Laporte ou Pau Torres ont plutôt tenu leur rang, mais on reste logiquement loin des deux anciens rivaux en club, mais plutôt amis dans leur vie personnelle. D’autres comme Íñigo Martínez ou Diego Llorente ont eu des opportunités, mais ont rendu des copies assez mitigées. Robin Le Normand devrait aussi débuter sous peu, mais il semble difficile de l’imaginer au même niveau que Ramos, ce qui n’a rien de honteux bien sûr. Plutôt discret médiatiquement dernièrement, le défenseur du PSG ne semble pas avoir envie d’attirer l’attention sur lui. Mais nul doute qu’au fond de lui, il aurait bien aimé revêtir au moins une dernière fois la tunique de la Roja, deux ans après son dernier match en sélection…

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