Entretien avec… Bruno César : «L’OM ? Je n’ai reçu aucune offre directement, mais j’aimerais évoluer un jour en France »

Par Alexis Pereira
4 min.
Al Ahli Bruno César Zanaki @Maxppp

Révélé aux Corinthians de São Paulo, Bruno César (24 ans) s’est fait un nom en Europe à Benfica, après une grosse saison 2011/12. Cet hiver, le milieu offensif international brésilien (2 capes), moins utilisé à Lisbonne, a décidé de filer en Arabie Saoudite, à Al-Ahli. Pour Foot Mercato, l’Auriverde, qui s’est engagé pour 3 ans et demi, s’est confié au sujet de ce choix de carrière, des rumeurs l’ayant envoyé à l’Olympique de Marseille en janvier et ses ambitions.

Foot Mercato : Tout d’abord, comment allez-vous ?

Bruno César : Tout va bien merci. Tout se passe bien ici, tranquillement.

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FM : Comment jugez-vous vos premiers pas avec Al-Ahli ?

BC : Tout se passe bien. J’ai eu une petite période d’adaptation à mon arrivée. Mais aujourd’hui tout prend forme. J’ai pu jouer, accumuler 7 ou 8 matches. J’ai aussi eu la chance de marquer. Tout se passe bien. Quand tu changes de pays, il faut apprendre à t’adapter au football. Je suis dans une bonne équipe, avec des bons joueurs et des Brésiliens qui m’aident beaucoup. Le plus compliqué est derrière moi. Maintenant, à moi de travailler.

FM : Vos premiers buts en Arabie Saoudite sont exceptionnels. Quel est le secret de votre qualité de frappe ?

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BC : Ma frappe de balle est l’une de mes caractéristiques. Avec les Corinthians déjà, j’ai marqué plusieurs buts de longue distance. Au Portugal aussi. À l’entraînement, je travaille les coups francs. Mais la frappe est quelque chose de naturelle après avoir répété les gestes durant l’enfance.

FM : Quel niveau de football avez-vous trouvé en Arabie Saoudite ?

BC : Le football est différent de celui pratiqué en Europe. Je suis resté en Europe un an et demi. Ici, le football n’est pas aussi rapide. Au niveau du rythme, c’est moins intense. Il y a plus d’espaces. C’est différent, mais le niveau est bon, compétitif.

FM : Et comment se passe la vie hors des terrains ?

BC : Là aussi, c’est différent de l’Europe. La religion est au centre de leur vie et on doit le respecter. Mais c’est juste un détail auquel on s’adapte facilement dans la vie de tous les jours.

FM : Avant de partir en Arabie Saoudite, n’avez-vous pas eu un peu peur d’être oublié, notamment en ce qui concerne la sélection brésilienne ?

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BC : C’est vrai, j’ai quelques objectifs dans la vie, mais j’ai choisi de venir ici et je me suis sans doute éloigné de la Seleção qui était l’un de mes objectifs. La carrière d’un joueur est courte, on ne peut pas faire footballeur toute sa vie. Alors j’ai pensé à ma famille, j’ai pensé au côté financier. C’est un très bon contrat pour moi, une belle opération pour Benfica. Même si je me suis éloigné du football européen et de la Seleção.

FM : Un retour en Europe à l’issue de votre contrat ou en cas d’offre intéressante pourrait donc vous tenter ?

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BC : Bien sûr ! Je suis encore jeune, je n’ai que 24 ans. J’ai encore le temps devant moi. Ma première année en Europe s’est bien passée. Tout dépendra des éventuelles offres. Je suis bien ici, à Al-Ahli. Mais je suis heureux de jouer au football et d’en vivre, peu importe où je suis.

FM : Cet hiver, votre nom a été cité du côté de l’Olympique de Marseille. Qu’en était-il ?

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BC : Je n’ai reçu aucune offre directement. Peut-être y a-t-il eu une marque d’intérêt auprès de mes agents. Mais ils n’ont reçu aucune offre non plus. Il y a simplement eu une marque d’intérêt restée sans suite. Je suis en tout cas heureux et fier d’avoir associé et intéressé un club aussi grand en France.

FM : Aimeriez-vous un jour évoluer en France ?

BC : Oui, c’est un championnat qui a beaucoup progressé. Il y a de grands joueurs, de toutes les nationalités. C’est un championnat qui me plaît, un championnat très compétitif et j’aimerais un jour évoluer dans le championnat français.

FM : Un mot sur votre passage à Benfica.

BC : Je crois que ça a été une expérience très bonne. J’ai pu jouer deux Champions League. C’est à Benfica que j’ai été sélectionné pour la première fois avec le Brésil. J’ai eu une visibilité énorme là-bas. Aujourd’hui, on me connaît parce que j’ai joué à Benfica. Je ne peux que remercier le club pour tout ce qu’il a fait pour moi, toutes les bonnes choses qu’il m’a donné. J’ai pu gagner des titres et découvrir la Seleção. Je ne peux que remercier Benfica.

FM : Les Corinthians ont également marqué votre début de carrière.

BC : Les Corinthians m’ont ouvert les portes du football mondial. La grandeur de ce club est reconnue mondialement. Ils ont gagné le Mondial des Clubs cette année. Ils m’ont beaucoup aidé. Ils m’ont donné la chance d’aller en Europe, de jouer dans un bon club sur le Vieux continent. Je ne peux que les en remercier.

FM : Que peut-on vous souhaiter pour la fin de la saison ?

BC : J’espère que nous pourrons gagner le championnat ici, le troisième titre consécutif. Ce serait quelque chose de bien pour le club et nous.

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